Dans l’univers du football, les feintes, les dribbles et les tacles ne se limitent plus aux terrains. Désormais, c’est sur les réseaux sociaux que s’écrit une partie des matchs, souvent plus amers que spectaculaires. Dernier épisode en date : la compagne de Raphinha, l’ailier brésilien du Barça, a décidé de prendre la parole après avoir reçu une avalanche de messages haineux, dont certains à caractère raciste.
Réseaux sociaux, le stade où tout est permis ?
D’ordinaire discrète, la compagne de Raphinha a choisi de lever le voile sur la face sombre des réseaux. Entre injures et propos discriminatoires, les messages qu’elle a dévoilés sont un triste rappel de la violence qui se déchaîne derrière les écrans. Pourquoi un tel déferlement ? Une mauvaise performance de Raphinha ? Une rivalité mal digérée ? Ou tout simplement, le besoin qu’ont certains de déverser leur bile à la moindre occasion ? Mystère. Mais une chose est sûre : cette haine gratuite dépasse les limites du supportérisme.
Le football, un jeu ou un ring ?
Que ce soit sur la pelouse ou en ligne, la passion pour le ballon rond semble parfois virer au pugilat. Et comme souvent, ce sont les proches des joueurs qui deviennent des cibles faciles. Pourtant, la réponse de la compagne de Raphinha n’a pas été celle du silence. En exposant ces messages, elle a attiré l’attention sur un problème bien réel : la banalisation des propos racistes et haineux dans le football et au-delà.
Raphinha : dribbler la haine, un défi hors du terrain
Face à cette situation, Raphinha n’a pas encore réagi publiquement, mais sur le terrain comme dans la vie, il a prouvé qu’il savait faire face à l’adversité. Si les défenseurs adverses ont parfois du mal à le stopper, il semble que certains trolls en ligne aient trouvé leur propre façon de le tacler.
Natalia Rodrigues Belloli (Raphinha's wife) responds to insults and death wishes on her IG:
— Barça Universal (@BarcaUniversal) January 24, 2025
"You know I rarely post this kind of stuff, but this time I decided to post it so you can see how sick people are in the world...
"I hadn't looked at my Instagram yet, I hadn't seen… pic.twitter.com/AGFlCHynFs
Un carton rouge pour les réseaux sociaux ?
Alors que ces plateformes se veulent des espaces de partage et d’échange, elles deviennent trop souvent des arènes de haine. La question qui se pose est donc simple : où sont les modérateurs ? Les algorithmes ? Les sanctions ? Car si les joueurs sont habitués à encaisser les critiques, les attaques personnelles et racistes devraient, elles, être bannies sans appel.
Un appel à changer les règles du jeu
En dévoilant ces messages, la compagne de Raphinha a non seulement brisé le silence, mais aussi lancé un appel implicite à la responsabilité collective. Supporter une équipe, c’est vibrer, espérer, parfois râler – mais jamais insulter. Il est temps que les spectateurs, les clubs et les plateformes se mobilisent pour rappeler que, dans le football comme dans la vie, il y a des limites à ne pas franchir.
Et si certains trolls veulent persister, qu’ils sachent que ni Raphinha ni sa compagne ne comptent se laisser faire. Après tout, sur le terrain comme en dehors, les Brésiliens ont l’habitude de jouer jusqu’au coup de sifflet final.