Quand on parle d’un excès de zèle, on pense rarement à une simple demande d’autographe. Pourtant, Marco Antonio Ortiz Nava, arbitre mexicain, vient d’en faire l’amère expérience. Après avoir sollicité Lionel Messi pour une signature, il s’est vu infliger une suspension de six mois. Une décision qui fait débat, surtout quand on découvre la raison de cette requête.
Un autographe au grand cœur, mais une sanction implacable
À la fin du match entre l’Inter Miami et le Sporting Kansas City en CONCACAF Champions Cup, Ortiz Nava a brièvement troqué son sifflet pour un stylo. Son objectif ? Obtenir un autographe de Messi, non pas pour embellir sa propre collection, mais pour un membre de sa famille en situation de handicap.
Cependant, la CONCACAF n’a pas vu ce geste d’un bon œil. « La CONCACAF est au courant de l’interaction entre l’arbitre et Lionel Messi immédiatement après le coup de sifflet final », a indiqué un porte-parole de l’organisation à ESPN. L’enquête interne a conclu que cette demande enfreignait le code de conduite des officiels, d’où la sanction.
Une tolérance zéro qui interroge
L’arbitre a reconnu son erreur, présenté ses excuses et accepté la suspension, évitant ainsi des conséquences plus lourdes. Une récidive pourrait lui valoir une interdiction définitive. Reste à savoir si une pointe de clémence aurait été envisageable dans un cas aussi particulier.
Une chose est sûre : la prochaine fois qu’un arbitre veut un autographe, il devra attendre bien loin des terrains. Quant à Messi, espérons qu’il ait eu le temps de signer sans rature !