Le Barça veut frapper fort, mais le portefeuille dit non
Chaque mercato, c’est la même rengaine : le FC Barcelone rêve grand, mais son compte bancaire fait grise mine. Cet été encore, les dirigeants catalans ont eu toutes les peines du monde à enregistrer leurs recrues. Marcus Rashford, par exemple, a longtemps été au cœur d’un feuilleton administratif : allait-il vraiment pouvoir enfiler le maillot blaugrana ou rester coincé dans les papiers de la Liga ? Finalement, grâce à quelques acrobaties financières façon magie noire, tout est rentré dans l’ordre.
Mais voilà, l’histoire se répète. Quand on a déjà du mal à valider des transferts pourtant bouclés depuis des semaines, difficile d’imaginer mettre 80 millions d’euros sur un joueur flambant neuf.
L’obsession du moment : Karim Adeyemi
D’après les infos venues d’Espagne, le Barça s’est mis en tête une cible précise : Karim Adeyemi, la fusée allemande de Dortmund. L’attaquant est un sprinteur hors catégorie, capable de ridiculiser un défenseur en deux foulées. Ajoutez à ça une polyvalence rare – aile gauche, aile droite, voire même en pointe – et vous obtenez exactement le profil qui fait saliver Hansi Flick.
En gros, Adeyemi coche toutes les cases : rapide, jeune, explosif, polyvalent. Bref, le joujou parfait pour dynamiter les défenses adverses.
Problème numéro un : Dortmund n’est pas vendeur
Le hic ? Le Borussia Dortmund ne veut absolument pas lâcher sa pépite pour moins de 80 millions d’euros. Et quand on sait que le Barça n’arrive même pas à débloquer assez de liquidités pour retaper son Camp Nou, on comprend vite que le rêve pourrait rester… un rêve.
Le Camp Nou en chantier, la trésorerie en ruine
Pendant que les supporters attendent impatiemment de retrouver leur temple, les travaux du Spotify Camp Nou prennent du retard. Et plus le chantier traîne, plus la facture grimpe. Ajoutez à ça une dette colossale héritée des années précédentes, et on obtient une équation insoluble : comment dépenser sans avoir un sou en poche ?
Adeyemi au Barça : mirage ou coup de génie ?
En résumé : le Barça veut Adeyemi, Adeyemi fait rêver Flick, mais Dortmund demande une somme astronomique que la trésorerie catalane ne peut pas assumer. Résultat ? On se retrouve avec un feuilleton de plus qui a toutes les chances de se terminer comme beaucoup d’autres : par un gros "merci, mais non merci".
Une chose est sûre : entre dettes, chantiers et rêves XXL, le FC Barcelone vit toujours dans ce paradoxe permanent… vouloir s’offrir des Bugatti quand on n’a même pas de quoi payer le plein d’essence.