Quand le FC Barcelone pensait vivre un automne tranquille, un match contre Chelsea est venu rappeler à tout le monde qu’au football, l’enthousiasme dure environ… deux corners. Une semaine après avoir paradé au Spotify Camp Nou comme si les Blaugranas avaient retrouvé la recette de la paella parfaite (4-0 face à l’Athletic, tout le monde souriait, même les moustaches du Camp Nou), l’équipe d’Hansi Flick a découvert à Stamford Bridge la version cauchemar de son miroir : 3-0, retour à la réalité, merci et au revoir.
Parmi les victimes collatérales de cette soirée, un poste a tristement brillé : le côté droit de la défense, zone officiellement reconnue comme site archéologique depuis que Jules Koundé y creuse des difficultés match après match. Le Français, habituellement à l’aise dans l’axe, a tenté de survivre face aux vagues bleues, mais le pauvre n’était pas muni de planche de surf. Résultat : Barça paniqué, discussions relancées, mercato réactivé. Comme toujours.
Un coup d’œil vers Monaco : Vanderson, le nom qui intrigue
Alors que beaucoup pensaient voir revenir l’idée d’un bricolage maison façon “on tente un milieu en latéral”, le Barça a décidé d’explorer une piste un peu plus… professionnelle. D’après plusieurs sources en Espagne, Vanderson, l’arrière droit brésilien de l’AS Monaco, serait devenu l’objet de nombreuses réunions au sein de la direction blaugrana. Oui, on parle bien de celui qui vient à peine de revenir de blessure et qui a déjà réussi à séduire la cellule sportive barcelonaise en un clin d’œil.
Pourquoi lui ? Parce que selon Deco, qui n’aime visiblement pas perdre son temps, Vanderson coche tout ce que Barcelone n’a plus à droite : énergie, volume de course, duel solide, et surtout, ce petit côté “je sais que je suis latéral droit, et ça ne me dérange pas”, ce qui est rare au Barça depuis quelques années.
Le joueur a repris récemment contre Pafos (oui, l’adversaire n’est pas aussi glamour que le Real, mais un bon latéral se juge même face à des équipes imprononçables). Résultat : le Brésilien a confirmé qu’il n’avait rien perdu de son mordant, de quoi faire saliver des dirigeants catalans en quête d’équilibre.
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Un prix raisonnable pour réparer une zone sinistrée ?
L’un des principaux facteurs qui fait sourire Barcelone, c’est le tarif. Dans un marché où les latéraux coûtent parfois le prix d’un avion privé, Vanderson serait aujourd’hui estimé à 20 millions d’euros environ. Pas de quoi affoler la trésorerie d’un club qui surveille chaque dépense comme un étudiant surveille le prix des pizzas.
Pour un Barça obligé de penser “discount intelligent” plutôt que “folie galactique”, c’est une aubaine. Une arrivée à ce prix pourrait enfin stabiliser un poste qui, depuis Dani Alves, ressemble à une compétition de remplaçants improvisés. On a vu défiler Sergi Roberto, Dest, Araujo en dépannage, Koundé en mission commando… chacun a tenté, personne n’a vraiment convaincu.
Un puzzle défensif à reconstruire
La reconstruction du FC Barcelone ne passe pas seulement par un grand nom en attaque ou un milieu créatif. Elle commence par quelque chose de beaucoup plus terre-à-terre : un latéral qui sait être latéral. Parce qu’à force de transformer des défenseurs centraux en joueurs de couloir, on finit par se retrouver à Stamford Bridge avec un chantier et trois buts encaissés.
Vanderson ne serait donc pas qu’un achat. Ce serait une pièce du puzzle, celle qui rapproche enfin les Catalans d’une stabilité défensive capable de soutenir les ambitions offensives du club. Un joueur qui, sans faire les gros titres, peut devenir la meilleure nouvelle du mercato.
Conclusion : affaire discrète, mais potentiellement décisive
Barcelone a déjà fait des folies par le passé. Cette fois, le club semble vouloir se montrer pragmatique, choisir l’efficacité plutôt que les projecteurs. Et si la solution venait simplement d’un joueur de Monaco, revenu de blessure, discret mais fiable ?
Le Barça a souvent cherché un héros pour son côté droit. Peut-être que cette fois, le sauveur arrivera sans cape, mais avec des crampons bien serrés.
