Buffon : une nouvelle génération dévoile un visage inattendu

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Le fils de Gigi Buffon
Le fils de Gigi Buffon


Dans la famille Buffon, la légende voulait que tout le monde devienne gardien, héritier de l’immense Gianluigi et de ses gants mythiques. Mais voilà qu’un héritier a décidé de couper la dynastie en deux comme un tir plein lucarne : Louis Buffon n’a pas choisi les cages… il les détruit. Non pas en les gardant, mais en les bombardant de buts. Et franchement, personne n’avait prévu ce retournement scénaristique.


Oui, il marque. Oui, il dribble. Oui, il a déjà plus de G/A que son père au même âge.

On respire, on se remet : la vie est pleine de surprises.


Un Buffon qui n’arrête pas les buts… mais les empile


Alors que ses débuts en Serie A avec Pise ont fait lever quelques sourcils curieux, Louis a choisi de briller ailleurs que sous le maillot italien. Direction la Tchéquie, pays d’origine de sa mère, où il a décidé de montrer que même quand on s’appelle Buffon, on peut aimer la vie… devant le but.


Et puisqu’il fallait une entrée fracassante, le jeune ailier gauche a opté pour une arme fatale : le triplé. Pas une frappe, pas deux… trois buts pour fêter sa sélection U19, lors d’un match sans pitié face à l’Azerbaïdjan (6-1), dans les qualifications pour l’Euro U19 qui aura lieu au Pays de Galles.

Rien que ça.


On connaît des débuts plus timides.


Six jours plus tard : « Tu croyais m’avoir rangé sur le banc ? »


Après avoir planté trois pions, on pourrait penser que la suite logique est une titularisation automatique. Plot twist : Louis commence la rencontre suivante sur le banc face à Malte. L’Europe n’est visiblement pas prête pour le chaos Buffon.


Entré à la 73e minute, il ne renverse pas la partie, et la Tchéquie concède un 2-2 frustrant. Un message subtil du destin : « Ne laisse plus ce garçon s’asseoir, c’est dangereux pour le score. »


On dit que l’histoire ne se répète jamais. Et pourtant…


Le mini Buffon revient, démarre… et explose tout


Troisième match, le sélectionneur Vaclav Jilek finit par comprendre : Louis doit jouer dès la première minute, sinon l’univers s’écroule. Face à l’Irlande du Nord ? Titulaire. Résultat ? Encore un triplé.

Une copie carbone. Comme si l’attaquant se nourrissait de doublures et d’erreurs tactiques.


Avec ces trois nouveaux buts, la Tchéquie nettoie son adversaire (4-0) et s’empare du fauteuil de leader du groupe. Au passage, Louis Buffon installe sa petite chaise dans le rayon « futur crack » et colle une étiquette rouge « attention, ceci n’est pas un gardien ».


L’héritage Buffon réinventé : quand l’Italie regarde ailleurs


Pendant que la Tchéquie rigole et empile les victoires grâce à leur nouvel homme providentiel, l’Italie, de son côté, peine à trouver la relève offensive qui fait rêver les tifosi. Ironie du sort : un Buffon brille hors d’Italie, et il n’arrête pas les buts, il les crée.


Dans un pays où porter le nom Buffon est presque un poste à responsabilité dans les cages, Louis a décidé de trahir la tradition familiale avec classe. On imaginait des plongeons et des arrêts réflexes, il préfère les dribbles et les célébrations devant le poteau de corner.

Finalement, dans la famille Buffon, on ne garde pas seulement les buts : on garde aussi des surprises.


Et maintenant, que faire avec ce crack qui refuse la destinée ?


Entre la Serie A qui l’observe, la Tchéquie qui l’adopte et un nom tellement lourd qu’on pourrait l’utiliser comme haltère de musculation, Louis Buffon commence à écrire un chapitre inédit.

La question n’est plus : « fera-t-il aussi bien que son père ? »

Mais plutôt : « combien de buts faudra-t-il pour que les gens arrêtent de lui demander pourquoi il ne joue pas gardien ? »


Tout laisse penser que sa carrière ne ressemblera à aucune autre. Et si un jour, un Buffon dispute une Coupe du Monde… ce pourrait bien être pour marquer, et non pour empêcher.

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