Joey Barton : une nouvelle décision de justice qui pourrait tout changer

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Joey Barton
Joey Barton


L’ancien bad boy du foot anglais refait des siennes


Joey Barton, le nom seul suffit à réveiller de vieux souvenirs du côté de l’Olympique de Marseille. L’ancien milieu de terrain, aussi connu pour ses coups de sang que pour ses tacles appuyés, vient encore de faire parler de lui – et pas pour un retour sur un banc de touche.


Ce vendredi, le tribunal de Liverpool a jugé que Barton était allé bien trop loin sur les réseaux sociaux. Âgé de 43 ans, l’ex-joueur a été reconnu coupable d’avoir publié des messages jugés « gravement offensants » à l’encontre du présentateur britannique Jeremy Vine ainsi que des commentatrices Lucy Ward et Eni Aluko. Pour la justice, la limite entre liberté d’expression et délit a clairement été franchie.


Quand Barton dérape (encore) sur les réseaux


Tout a commencé en janvier 2024, lors d’un match de Coupe d’Angleterre entre Crystal Palace et Everton diffusé à la télévision. Sur X (ex-Twitter), Joey Barton s’en est violemment pris aux commentatrices du jour, Lucy Ward et Eni Aluko, les comparant aux tristement célèbres Fred et Rose West, un couple de tueurs en série britanniques. Un parallèle glaçant et totalement inapproprié, qui a immédiatement choqué les internautes.


Mais Barton ne s’est pas arrêté là. Fidèle à son tempérament volcanique, il a continué à cibler Eni Aluko, allant jusqu’à la classer parmi des figures historiques comme Joseph Staline et Pol Pot, rien que ça. Il l’a accusée d’avoir « assassiné les oreilles de centaines de milliers de fans », insinuant même que son recrutement dans les médias relevait uniquement de critères de diversité. Des propos jugés discriminatoires et diffamatoires, qui ont fini par l’entraîner une fois de plus devant la justice.



Un passé judiciaire déjà bien chargé


Le tribunal a rappelé que Joey Barton n’en était pas à son coup d’essai. En mars dernier, il avait déjà été condamné à une peine de prison avec sursis pour avoir agressé sa femme en 2021. Ce nouvel épisode vient donc s’ajouter à un casier déjà bien rempli, confirmant que l’ancien joueur a décidément du mal à tourner la page de ses vieux démons.


Et comme si cela ne suffisait pas, il a également publié un autre message scandaleux visant Jeremy Vine, comparé à l’infâme Jeffrey Epstein, le prédateur sexuel américain. Une comparaison si déplacée que le tribunal n’a pas eu besoin de longues délibérations pour acter la condamnation.


Joey Barton en attente de sa sentence finale


Libéré sous caution, Barton connaîtra sa sentence le 8 décembre prochain. En attendant, l’ancien Cityzen reste sous le feu des projecteurs pour de bien tristes raisons.


Entre provocations répétées, références douteuses et attaques personnelles, Barton semble avoir transformé les réseaux sociaux en ring de boxe verbal. Sauf que cette fois, l’arbitre s’appelle la justice britannique, et il ne compte pas laisser passer le moindre tacle dangereux.


Un éternel rebelle du ballon rond


De ses coups de sang sur les terrains de Premier League à ses publications incendiaires sur X, Joey Barton n’a jamais su faire profil bas. Même après avoir raccroché les crampons, il continue de cultiver cette image de rebelle qui dérange, au point d’en oublier les limites.


Beaucoup espéraient qu’il se reconvertirait dans une carrière d’entraîneur apaisée ou de consultant réfléchi. Mais Barton semble toujours préférer le chaos à la tranquillité. Et à ce rythme, il pourrait bien finir par collectionner plus de jugements que de cartons rouges.

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