Un colosse brésilien entre dans la légende : un chiffre symbolique pour Hulk

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Hulk, le super-héros en crampons


Il n’a peut-être pas de marteau comme Thor, mais ses frappes ont la puissance d’un orage tropical. À 39 ans, Hulk — de son vrai nom Givanildo Vieira de Souza — continue de faire trembler les filets comme au premier jour. Lors du large succès de l’Atlético Mineiro face à Bahia (3-0), le colosse brésilien a déclenché une frappe rasante, tendue comme une flèche, pour inscrire le 500ᵉ but de sa carrière.


Une demi-millière de buts pour un joueur souvent sous-estimé, mais dont la trajectoire raconte tout : la force, la résilience et un sacré goût pour l’exotisme footballistique.


Un monument discret derrière des géants


Au pays du football-roi, Hulk s’installe désormais sur le podium de l’histoire. Enfin presque. Il devient le quatrième meilleur buteur brésilien de tous les temps, derrière trois monstres sacrés : Pelé (765), Romário (753) et Roberto Dinamite (511). Rien que ça.


Loin des paillettes européennes ou des coups de projecteur médiatiques, Hulk poursuit sa route à coups de missiles chronométrés. Il est cette version brésilienne de la constance : infatigable, explosif, et toujours prêt à faire rugir les gradins du Mineirão.


Une carrière façon tour du monde


Avant de revenir en héros au pays, Hulk a eu mille vies. Entre 2005 et 2008, il s’exile au Japon, passant par Kawasaki Frontale, Consadole Sapporo et Tokyo Verdy. Le gamin parti du Nordeste découvre là-bas la discipline, la rigueur, et surtout une obsession : marquer, toujours.


Le grand tournant arrive en 2008, quand le FC Porto parie sur sa puissance brute. Sous les ordres de Jesualdo Ferreira, il explose aux côtés de Falcao, James Rodríguez, Guarín et Otamendi, remportant une Ligue Europa et plusieurs titres nationaux.


Puis direction la Russie, au Zénith Saint-Pétersbourg, où il s’impose malgré le froid sibérien et une barrière linguistique digne d’un film d’espionnage. Et comme si la planète n’était pas assez grande, Hulk s’envole ensuite pour la Chine, au Shanghai SIPG, où il devient une véritable machine à buts et à contrats faramineux.


 

Le retour du titan


En 2021, il rentre enfin au bercail, au Brésil, pour défendre les couleurs de l’Atlético Mineiro. Beaucoup le voyaient venir se reposer, mais Hulk a préféré… exploser.

Sous le maillot du Galo, il enchaîne les buts comme d’autres enfilent les perles : sans effort apparent, mais avec une régularité d’horloger suisse. Sa frappe, toujours aussi monstrueuse, reste une arme de destruction massive pour les gardiens adverses.


Et quand il ne marque pas, il motive, crie, harangue. Hulk n’est plus seulement un joueur : il est devenu une sorte de légende vivante de l’intensité brésilienne.


L’Avenger du football brésilien


Son surnom, il le porte à merveille. Car à chaque but, Hulk semble libérer une énergie contenue depuis une autre dimension. Ce n’est plus un simple footballeur : c’est un symbole de longévité et de passion pure.

Et quand on sait qu’il continue, à 39 ans, à marquer plus que des attaquants de 25 ans, on se dit qu’il mérite bien une place dans le panthéon des “super-héros du foot”.


Une conclusion sans superpouvoirs, mais avec respect


Pas besoin d’un marteau, d’un bouclier ou d’un costume en latex : Hulk, lui, construit sa légende à coups de buts réels, dans des stades pleins à craquer. Et ce 500ᵉ but n’est qu’un chiffre — un symbole de sa persévérance et de son amour du jeu.


Une chose est sûre : s’il y avait une équipe Avengers du football brésilien, Hulk en serait le capitaine… et il frapperait fort, très fort.

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