Bienvenue dans l’univers de Benjamin Pavard, où la vie ressemble à un jeu de Mikado géant : un faux mouvement, et tout s’effondre. Entre la concurrence impitoyable à l’Inter et l’épée de Damoclès tricolore qui plane au-dessus de sa tête, le champion du monde 2018 joue une partie serrée.
Un duel à San Siro : Pavard contre… tout le monde
Mercredi soir, Pavard revêtira l’armure noire et bleue pour affronter les flèches offensives de l’AS Monaco. Une mission digne des épopées médiévales : repousser les assauts d’Akliouche, Ben Seghir et Embolo, tout en rappelant à Simone Inzaghi qu’il est là pour autre chose que réchauffer le banc. Stefan de Vrij ménagé, Acerbi absent, le Français hérite d’un strapontin dans le onze. Mais attention, ce privilège est aussi instable qu’un ballon sur un terrain verglacé.
Le « roc allemand » et le vétéran italien : ses nouveaux cauchemars
À l’Inter, Pavard doit jongler entre Yann Bisseck, un colosse de 1,96 m qui s’impose comme un mur imprenable, et Matteo Darmian, un vétéran qui semble avoir la clé des stratégies d’Inzaghi. Résultat ? Pavard a vécu dimanche dernier comme un spectateur à Lecce, observant ses coéquipiers depuis le banc avec l’enthousiasme d’un figurant oublié sur une scène de théâtre.
Une conférence de presse sous tension
Face aux journalistes, Pavard a sorti son plus beau sourire diplomatique : « Yann a un gros potentiel… » Traduction non-officielle : « Je n’ai pas envie de parler de lui, je me bats déjà pour rester en vie ici. » Mais derrière cette façade, la réalité est bien plus brutale : la concurrence est féroce, et chaque minute passée sur le terrain vaut son pesant d’or.
L’ombre des Bleus : une place fragile
Du côté de l’équipe de France, Pavard est désormais un invité sous condition. Après avoir été mis au placard par Didier Deschamps post-Euro 2024, il a fait un retour timide en novembre. Mais la menace plane : Lenglet, Lucas Hernandez, et d’autres prétendants rôdent, prêts à bondir à la moindre faille.
Une soirée pour briller ou sombrer
Mercredi soir, Benjamin Pavard a rendez-vous avec son destin à San Siro. Un match où il devra prouver qu’il est plus qu’une option de secours, plus qu’un souvenir glorieux de 2018. Sinon, il risque de glisser définitivement du banc… au fond des oubliettes.