
Le Real Madrid n’avait pas encore eu le temps de finir de polir la plaque « Bureau de Xabi Alonso » que le Basque sortait déjà la serpillière et les cartons de déménagement. À peine nommé, le nouveau boss du banc merengue ne perd pas une seconde pour mettre de l’ordre dans la maison blanche. Exit les politesses, place aux décisions musclées : certains joueurs vont vite découvrir que la saison prochaine, c’est soit avec lui, soit... ailleurs.
Un coach, un plan et des valises à faire
Le premier entraînement collectif n’a même pas encore débuté — prévu pour ce lundi 9 juin 2025 — que Xabi Alonso s’apprête déjà à faire passer quelques messages qui risquent de secouer les vestiaires. Pas de longs discours, pas de fausses promesses : l’ancien maestro du milieu a prévu de rencontrer chaque joueur pour lui exposer clairement sa vision. Une vision sans filtre, sans fioriture... et surtout, sans certains noms sur la liste.
Le Real sort les chèques... mais pas sans faire de la place
Le recrutement est lancé à toute vitesse : Dean Huijsen a déjà posé ses valises à Madrid, et d’autres profils sont dans le viseur. Le Real cherche un latéral gauche qui cavale plus vite que le vent, un milieu qui court plus qu’un marathonien, et un avant-centre qui marque comme s’il jouait à la console. Mais pour accueillir tout ce beau monde, il faut libérer de l’espace — et surtout alléger la masse salariale. C’est là que l’opération "ménage de printemps" entre en jeu.
David Alaba : du statut de pilier à celui de pièce détachable
D’après le média espagnol Defensa Central, l’un des premiers à goûter à la franchise légendaire de Xabi Alonso serait David Alaba. L’Autrichien, pourtant considéré jusqu’ici comme un cadre du vestiaire, pourrait bien se retrouver sur la liste des indésirables. Alonso aurait déjà prévu de lui dire, en résumé : « Si une offre arrive, tu peux partir. Mais si tu restes, tu seras juste un mec de plus dans le groupe. » Ambiance.
Un message pas vraiment codé, mais plutôt clair comme de l’eau de roche : Alaba n’est plus intouchable. Pire encore, il est devenu "optionnel". Un luxe que le Real ne peut plus se permettre, surtout quand on jette un œil à son salaire XXL.
22,5 millions d’euros par an pour jouer à l’infirmerie
David Alaba coûte cher. Très cher. Avec un salaire annuel estimé à 22,5 millions d’euros (source : Capology), il est l’un des plus gros salaires du club, juste derrière un certain Kylian Mbappé. Le hic ? Il est aussi devenu un habitué de l’infirmerie. Et à Madrid, les joueurs fantômes, même charismatiques, ne sont plus dans le plan stratégique version Alonso.
Le message est clair : avec Xabi, on ne bricole pas
Cette nouvelle ère commence sur les chapeaux de roues. Fini les statuts figés, les contrats sacralisés et les passe-droits historiques. Xabi Alonso arrive avec un tableau blanc, des idées précises, et une mission : redessiner le Real à son image. Les jours à venir risquent donc d’être mouvementés du côté de Valdebebas, entre entretiens personnalisés, sourires crispés et départs annoncés.
Et au rythme où vont les choses, il se pourrait bien que le Real Madrid version 2025-2026 ressemble davantage à une série Netflix pleine de rebondissements qu’à un club de foot classique.