Alors que les derniers matchs de la saison pointent le bout de leur crampons, du côté de Madrid, on ne parle déjà plus de trophées, mais de transferts. Et attention, pas n’importe lesquels ! Le club merengue est en pleine quête d’un nouveau latéral gauche, et comme souvent, Florentino Pérez ne compte pas faire les choses à moitié… enfin, presque.
Défense à rénover : opération rattrapage chez les Merengues
Entre les blessures en série de Ferland Mendy, les longs passages à l’infirmerie d’Alaba et Militao, et les bricolages tactiques de Carlo Ancelotti, la défense madrilène a souvent ressemblé à une maison en carton un soir de tempête. Il n’en fallait pas plus pour que le président madrilène ressorte son calepin de recruteur fou.
Et devinez quel nom y figure tout en haut ? Álvaro Carreras. Oui, oui, ce même latéral espagnol qui brille actuellement avec Benfica au Portugal et qui commence sérieusement à faire de l’ombre aux plus grands.
Le prix pique un peu... mais le Real a plus d’un tour dans son sac
Le hic ? Sa clause libératoire fait tousser même les plus fortunés : 60 millions d’euros. Un montant que le Real n’est pas prêt à lâcher en claquant des doigts. Mais Florentino Pérez n’est pas du genre à baisser les bras face à une étiquette un peu trop salée. Il a donc sorti une idée sortie tout droit d’un film d’espionnage version football.
Manchester United, la pièce maîtresse du puzzle madrilène
Petit retour en arrière : Carreras a déjà porté les couleurs du Real Madrid entre 2017 et 2020 avant de filer à Manchester United. Et c’est là que l’histoire devient croustillante. Quand les Red Devils l’ont vendu à Benfica, ils ont glissé dans le contrat une clause de rachat de 18 millions d’euros. Malin, non ?
Le plan des dirigeants madrilènes est donc simple (en théorie) : convaincre Manchester United de réactiver cette clause de rachat… pour ensuite leur racheter Carreras, eux, à un tarif "spécial ami" d’environ 35 millions. L’idée serait de contenter tout le monde : Benfica encaisse, United empoche un petit bonus, et Madrid récupère son ancien protégé sans exploser le budget. Un deal win-win… sur le papier.
Mais les Red Devils vont-ils jouer le jeu ?
C’est là que le bât blesse : encore faut-il que Manchester United accepte de jouer les courtiers improvisés pour faire plaisir à son ancien élève et à son ex-club. Rien n’est gagné, surtout dans un mercato où chaque mouvement est scruté et souvent surpayé.
Mais une chose est sûre : du côté de la Maison Blanche, l'été s’annonce chaud, stratégique… et peut-être un brin tordu.