Préparez-vous à cligner des yeux : pour la première fois depuis que le football existe sans replay HD, le Brésil pourrait délaisser son éternel bleu ciel pour une tunique... rouge. Oui, rouge comme le danger, la passion, ou une copie d’examen de maths trop corrigée. Une couleur inédite pour la Seleção moderne, qui fait frémir les puristes et frissonner les nostalgiques.
Un maillot rouge, mais pas pour les supporters de cœur fragile
D’après les révélations du très bien renseigné site Footy Headlines, ce n’est pas une blague du 1er avril en retard : la prochaine Coupe du Monde 2026 pourrait voir le Brésil arborer un maillot extérieur rouge. Et pas un rouge pastel discret. Un vrai rouge assumé, flamboyant, presque provocateur. Et derrière ce changement ? Jordan Brand, la branche chic et urbaine de Nike, qui a décidé de revisiter l’histoire brésilienne avec un coup de pinceau inattendu.
Oui, vous avez bien lu. Jordan. Comme Michael. Comme les Air Jordan. Et voilà que le Brésil entre en scène non pas avec des crampons, mais presque avec des baskets montantes.
Une rupture avec 100 ans de traditions (et de superstitions)
Jusqu’ici, le Brésil s’est contenté d’un trio classique et rassurant : jaune à domicile, bleu à l’extérieur, et parfois, dans un passé lointain, blanc. Ce dernier a d’ailleurs été banni après le traumatisme de 1950, quand l’Uruguay a brisé des millions de cœurs brésiliens au Maracanã. Depuis, le blanc est presque devenu tabou, rangé dans la même catégorie que les chats noirs et les tirs au but contre l’Allemagne.
Le rouge ? Une couleur qu’on croyait incompatible avec l’ADN brésilien. Il faut remonter aux années 1917 à 1919 pour trouver trace d’un tel maillot, porté à l’époque du football sans VAR et des moustaches d’arbitres cirées. Depuis, plus rien. Le rouge est resté dans les tiroirs, oublié comme un vieux vinyle de samba.
Un maillot rouge pour réveiller une Seleção qui somnole ?
Si ce choix vestimentaire peut sembler cosmétique, il arrive dans un contexte sportif un peu fébrile. Le Brésil, actuellement 4ème des éliminatoires sud-américains, semble à la peine, talonné par l’Uruguay et le Paraguay. Une situation impensable il y a quelques années, et qui laisse les supporters perplexes.
C’est dans ce flou artistique qu’intervient Carlo Ancelotti, futur sélectionneur aux sourcils aussi calmes que son palmarès est long. L’Italien, attendu comme le sauveur en costume trois pièces, aura peut-être entre les mains une équipe rajeunie… et en rouge. Une révolution silencieuse, ou un changement d’image pour tourner une page ?
Entre coup marketing et psychanalyse collective
Le choix du rouge n’est pas innocent. Il évoque la fougue, l’urgence, la reconquête. Il pourrait aussi devenir le symbole d’une refondation profonde de la Confédération Brésilienne de Football, qui cherche à moderniser son image tout en faisant oublier quelques récentes déconvenues.
Marketing malin ou tentative désespérée de réveiller un géant ? L’avenir (et les résultats) nous le diront. En attendant, ce potentiel maillot rouge fait déjà parler dans les rues de Rio comme dans les bureaux des graphistes Nike.
Verdict attendu : 2026, ou l’année où le Brésil arrêtera (peut-être) de jouer en bleu
Rien n’est encore officiel, mais la rumeur enfle. Et si elle se confirme, le Brésil pourrait bien écrire une nouvelle page chromatique de son histoire. Et si ce rouge devenait... la nouvelle couleur de la victoire ?
En football comme en mode, il suffit parfois d’un changement de couleur pour tout relancer. Même la foi d’une nation.