Paris cherche un samouraï pour son flanc gauche : l’opération Kosugi est en marche

Ghnitcha
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Keita Kosugi

 

Le Paris Saint-Germain continue de fouiller la planète football comme un détective un peu trop zélé en quête du prochain coup génial. Et cette fois-ci, la loupe est braquée sur un archipel pas vraiment inconnu des fans d’anime : direction le Japon. Pourquoi ? Parce que Paris ne veut plus se faire doubler sur l'autoroute du recrutement malin. L’heure est à la stratégie, pas au strass.

Du bling-bling au bonsai : Paris change de philosophie


Fini le temps où il suffisait d’avoir un compte Instagram avec plus de followers que le ministère de la Santé pour atterrir au Parc des Princes. Terminé l’époque où on recrutait des noms avant de regarder s’ils savaient centrer. Depuis que Luis Campos a pris les clés du vestiaire invisible, Paris a rangé les paillettes et sorti le microscope. L’idée ? Trouver de jeunes prodiges capables de briller sans se brûler les ailes. Et surtout, répondre à un cahier des charges signé Luis Enrique en personne. Ce dernier, grand amateur de profils dynamiques, a glissé dans sa lettre au Père Mercato : “Un nouveau latéral gauche, s’il vous plaît.” Car derrière Nuno Mendes, c’est un peu le désert de Gobi.

 

Keita Kosugi, le ninja du côté gauche ?


Et là, boum ! Un nom jaillit du brouillard tokyoïte : Keita Kosugi. Vous ne le connaissez pas encore ? Attendez quelques mois. Âgé de seulement 19 ans, ce bolide nippon fait actuellement les beaux jours du Djurgårdens IF, un club suédois plus habitué aux rennes qu’aux réacteurs de fusée. Et pourtant, ce jeune défenseur semble avoir des boosters à la place des mollets.

D’après la presse nippone (oui, celle qui a vu venir Kubo avant tout le monde), le PSG suit de très près ce samouraï des temps modernes. On parle d’un joueur capable de remonter tout le couloir gauche en moins de temps qu’il ne faut pour dire “sashimi”. Rapide, technique, impliqué défensivement, il coche toutes les cases du profil moderne. Même le Celtic Glasgow et l’Atalanta seraient déjà en mode surveillance active.

Un coup double : renfort sportif et pont culturel


Mais au-delà de l’aspect purement footballistique, Kosugi, c’est aussi un coup marketing en or. Le PSG, qui n’a jamais caché son envie de séduire l’Asie — et particulièrement le Japon — a multiplié les efforts ces dernières années : tournées estivales sur place, collabs avec des marques locales, vidéos sous-titrées en kanji... Il ne manquait plus qu’un vrai joueur japonais pour que la boucle soit bouclée.

Et pour couronner le tout, selon Transfermarkt, Keita Kosugi ne vaudrait que 2 petits millions d’euros. En langage parisien, c’est le prix d’une demi-croquette au buffet du Parc. Bref, une affaire qui pourrait sentir bon le sushi frais du matin.

 

 Pas encore signé, mais déjà approché


Pour l’instant, pas de communiqué officiel, pas de photo floue à Orly ni de visite médicale programmée. Mais des échanges discrets auraient déjà eu lieu entre les dirigeants parisiens et l'entourage du joueur. Une prise de contact douce, presque diplomatique, comme un haïku envoyé par pigeon voyageur.

Le PSG avance masqué, mais le message est clair : il veut ajouter un katana à son arsenal, et ce katana pourrait bien s’appeler Kosugi. Reste à savoir si le jeune prodige voudra troquer les neiges scandinaves contre les projecteurs de la Ligue 1.

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