Quand Pedri a failli troquer la Sagrada Família pour une saucisse bavaroise

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Pedri


Imaginez une réalité parallèle où Pedri, petit génie du milieu de terrain du FC Barcelone, porterait aujourd’hui un maillot rouge frappé d’un Mia San Mia. Eh bien, ce futur alternatif n’est pas si farfelu qu’il n’y paraît ! En 2020, le joyau espagnol était à deux doigts de s’envoler pour l’Allemagne et dire "Tschüss" à la Catalogne. Spoiler alert : tout ça aurait pu changer l’histoire du Barça… et peut-être celle du football européen.


La valse des coups de fil juste après un 8-2


Retour en 2020. Le FC Barcelone vient de vivre l’humiliation de la décennie : une claque monumentale signée Bayern Munich, score final 8-2. Oui, 8. Et non, ce n’était pas sur FIFA avec la difficulté en mode amateur. Pendant que les supporters blaugrana pleurent dans leur paëlla, du côté des Bavarois, l’appétit ne fait que grandir. Et pas pour des bretzels.


Selon Ramon Planes, l’ex-directeur sportif du Barça, un appel a retenti dans la foulée de cette boucherie footballistique. À l’autre bout du fil ? L’agent de Pedri, qui annonçait tout bonnement que le Bayern voulait son protégé, et vite. Hansi Flick, coach bavarois de l’époque et architecte de la déroute catalane, était tombé sous le charme du jeune prodige venu de Las Palmas. Le Bayern n’était pas là pour rigoler : on parle ici d’un intérêt sérieux, avec offre à l’appui et peut-être même un Dirndl offert en bonus.


Le Barça dit non (et heureusement)


Mais dans ce scénario digne d’un thriller, c’est le Barça qui a su garder la tête froide. Malgré la tempête médiatique, les secousses internes et les appels du pied allemands, les Catalans ont décidé de garder leur perle. Et heureusement, car en seulement quelques saisons, Pedri a montré qu’il n’était pas là pour faire du tourisme. Contrôles orientés, passes lumineuses, vision de jeu digne d’un vieux briscard... le garçon a tout, même la tête de gendre idéal.


Aujourd’hui, certains n’hésitent plus à l’inclure dans les discussions pour le futur Ballon d’Or. Pas mal pour un gars qui, il y a peu, pouvait encore prendre le bus sans être reconnu.


Une uchronie à la bavaroise


Alors oui, on peut toujours s’amuser à imaginer ce qu’aurait donné un Pedri formé à la Deutsche Schule du Bayern : une discipline chirurgicale, des montées en puissance façon Thomas Müller, et peut-être même un humour un peu plus... carré. Mais franchement, entre les tapas et les saucisses, Pedri a choisi son camp. Et Barcelone peut souffler : son milieu de terrain ne parle pas encore allemand.


Moralité ?


Dans le foot, tout peut basculer sur un coup de fil, un 8-2 ou une intuition de dirigeant. Si le Barça n’avait pas verrouillé Pedri à double tour, le Camp Nou se serait privé d’un futur capitaine, d’un maestro, d’un petit prince qui régale les pelouses espagnoles avec la grâce d’un danseur étoile... mais en crampons.


Alors la prochaine fois qu’un jeune joueur semble à deux doigts de signer ailleurs, souvenez-vous de Pedri. Et remerciez les dieux du foot qu’il ait dit « Nein danke » à la Bavière.

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