
Le mercato approche, les clubs affûtent leurs calculatrices, et au FC Barcelone, Hansi Flick joue les chefs étoilés. Mais au lieu de réclamer une promesse brésilienne à 80 millions ou une pépite sortie d’un labo de statistiques, le coach allemand a surpris tout le monde en pointant du doigt… Ivan Perisic. Oui, oui, celui-là même qui joue encore au foot avec une carte senior dans la poche.
Alors que tout le monde pensait que le Barça allait foncer sur une nouvelle star TikTok du football, Flick a glissé à ses dirigeants une demande un peu rétro : "Et si on rappelait Ivan ?". Le même Ivan Perisic qu’il avait sous ses ordres au Bayern Munich pendant la saison 2019-2020, celle où les Bavarois marchaient sur tout le monde comme un rouleau-compresseur allemand dopé à la discipline et à la bière sans alcool.
Mais attendez, pourquoi ce comeback de vétéran intéresse autant le technicien barcelonais ? Spoiler : ce n’est pas juste par nostalgie des maillots rouges et blancs. Ivan Perisic, malgré ses 36 printemps au compteur (et sûrement quelques rides de Coupe du Monde), continue de faire danser les défenses comme s’il avait 25 ans et Spotify dans les crampons. Sa dernière saison au PSV Eindhoven ? 16 buts, 11 passes décisives, et une endurance qui ferait rougir une Tesla pleine batterie.
Flick, le stratège vintage
Il faut dire que depuis son arrivée en Catalogne à l’été 2024, Hansi Flick a transformé un Barça moribond en machine à gagner. On parle d’un triplé 100% ibérique : Liga, Copa del Rey et Supercoupe d’Espagne, tous glanés avec une régularité allemande et un plaisir évident de taper le Real Madrid à chaque occasion.
Bref, tout roule pour les Blaugranas, et quand Hansi parle, Laporta écoute. Et cette fois, l’Allemand n’a pas demandé un attaquant brésilien avec un tatouage pour chaque but marqué. Non. Il veut un vieux briscard, un survivant de Russie 2018, un ailier qui connaît mieux les lignes de touche qu’un arbitre de touche lui-même.
Pourquoi Perisic et pas un autre ?
Parce qu’Ivan, c’est un peu le couteau suisse du football : il court, il centre, il marque, il gueule dans le vestiaire, il coiffe ses coéquipiers si besoin. Et tout ça, sans faire péter la tirelire. Fin de contrat au 30 juin, disponible sans indemnité de transfert, c’est presque une promo de fin de saison à ne pas rater.
En plus, Perisic connaît la musique. Pas besoin de lui expliquer comment jouer un Clasico, il en ferait un plat du jour. Et dans un effectif jeune, qui manque parfois de repères et d’expérience quand ça sent la poudre, l’idée d’ajouter un dinosaure qui court toujours n’est pas si folle que ça. D’ailleurs, avec des statistiques aussi fringantes, on se demande s’il n’a pas trouvé la fontaine de jouvence quelque part entre Amsterdam et Eindhoven.
Une idée saugrenue… ou un coup de génie ?
Dans un monde où les clubs s’endettent pour des promesses incertaines, Flick choisit la sagesse d’un joueur confirmé, testé, validé, et encore affûté. Cela peut paraître bizarre sur le papier, mais si Perisic pose ses valises au Camp Nou, il ne viendra pas pour faire de la figuration. Il viendra pour gagner. Encore.
Alors, prêts à voir Ivan Perisic en Blaugrana ? Si l’opération se fait, attendez-vous à des coups de canon depuis l’aile gauche et des célébrations pleines de rage. Et qui sait ? Peut-être que dans quelques mois, on dira que le Barça a gagné une Ligue des champions grâce à un coup de poker signé Hansi Flick. Avec Ivan, le Barça pourrait bien faire danser l’Europe… sur un vieux tube remis au goût du jour.