Le décor : un micro, une conférence, et un petit tacle bien senti
Ce vendredi, à la veille de deux matchs cruciaux des éliminatoires du Mondial 2026, Marc Brys a décidé de sortir le bazooka verbal. Le Cameroun doit en effet croiser l’Eswatini et surtout le Cap-Vert, actuel patron du groupe D. Mais avant de parler tactique et composition d’équipe, le coach belge a préféré régler un “dossier chaud” : le cas Hugo Ekitike, nouvelle recrue de Liverpool et joueur à la double nationalité.
Alors que certains s’imaginaient déjà l’attaquant en maillot vert, Brys a tranché net, sans prendre de gants.
“Le Cameroun, deuxième choix ? Non merci.”
Pas de suspense dans ses mots :
« Je n’ai pas pris contact avec lui. Il a tout misé pour la France et il n’a pas réussi. Et maintenant, nous serions son plan B ? Non merci. »
La phrase claque comme une gifle. Derrière, le sélectionneur a appuyé en mode conférence philosophique : pas question d’accueillir un joueur qui débarquerait “par défaut”, encore moins une starlette qui change de drapeau comme on change de club. Pour Brys, un Lion Indomptable doit venir avec le cœur, pas avec un GPS qui cherche la meilleure opportunité sportive.
Le message subliminal : “On veut des guerriers, pas des touristes”
Le Belge a insisté : il préfère des joueurs qui transpirent pour le maillot, même s’ils ne sont pas dans les plus grands clubs, plutôt qu’un attaquant qui viendrait “tester” le Cameroun comme une escale. Une manière de dire que la sélection n’est pas une vitrine de luxe où on s’affiche quand la vitrine française ferme ses portes.
En clair : Ekitike peut garder son passeport, mais la porte de la tanière reste verrouillée.
Le grand écart avec Didier Deschamps
Là où Didier Deschamps avait récemment laissé entendre qu’Hugo Ekitike pouvait garder une petite chance chez les Bleus, Marc Brys a préféré fermer le rideau, couper la lumière et sortir la clé. Résultat : l’attaquant de Liverpool se retrouve entre deux mondes, avec une équipe de France qui ne l’appelle pas et un Cameroun qui n’en veut pas.
Un scénario qui ressemble à un épisode de série Netflix : “Ni ici, ni ailleurs”.
Ce qu’il faut retenir (et qui fera sourire)
Brys n’a pas le temps pour être un plan B.
Ekitike devra trouver une autre scène pour briller en international.
Les Lions Indomptables, c’est avec le cœur ou rien.
La punchline du coach pourrait être mise en T-shirt : “Pas besoin d’être un deuxième choix.”
Conclusion :
Alors qu’on croyait le feuilleton Ekitike ouvert, Marc Brys vient d’écrire le mot FIN avant même le générique. L’histoire ressemble à une rupture amoureuse mal digérée : l’un voulait séduire la France, mais finit recalé par le Cameroun. Moralité : dans le football, comme en amour, personne n’aime être “le choix de secours”.