
Quand le mercato se transforme en film de gangsters
Dans le monde du football, un transfert à 75 millions d’euros, c’est comme sortir du magasin avec une valise pleine de billets : tout le monde regarde… et certains beaucoup trop. C’est exactement ce qui est arrivé autour du deal XXL de Viktor Gyökeres, l’attaquant suédois des Gunners. Et cette fois, la "jalousie sportive" a laissé place à un scénario digne de Netflix.
Direction la banlieue de Stockholm. Là, d’après les révélations du média suédois ETC, des coups de feu ont retenti non loin de la maison d’un proche des agents du joueur. Oui, on parle bien de balles réelles, pas de simples pétards du Nouvel An.
Un pactole qui attire les mauvaises ondes
Tout serait parti d’une rumeur : l’un des proches se serait vanté d’avoir touché sa part du gigantesque gâteau financier, autrement dit une portion des 75 millions d’euros de l’indemnité. Et dans le monde des criminels, ce genre de confidences, c’est comme lancer un steak saignant au milieu d’une meute de loups.
Les enquêteurs n’écartent pas l’idée que cette fanfaronnade ait déclenché un enchaînement de menaces, de pressions financières et… de tirs. Bref, un cocktail explosif où l’argent du foot devient la monnaie d’échange dans un tout autre championnat : celui du grand banditisme.
Quand les commissions attirent les prédateurs
Selon la police suédoise, ce n’est pas un cas isolé. Les commissions astronomiques que perçoivent certains agents de joueurs de haut niveau attirent de plus en plus des individus aux intentions… comment dire… très éloignées du fair-play. Dans l’affaire Gyökeres, un membre de l’entourage professionnel du joueur aurait été ciblé par un chantage musclé, rapidement suivi par des menaces encore plus concrètes.
À l’heure où vous lisez ces lignes, les suspects courent toujours. Et dans les rues de Stockholm, on préfère éviter de parler trop fort de ses gains, surtout quand ils se comptent en millions.
Le mercato, ce n’est pas que sur le terrain
Ce fait divers rappelle une réalité souvent cachée du monde du football : derrière les projecteurs, les paillettes et les communiqués officiels, il existe une face sombre où l’argent attire autant l’admiration que le danger. Et dans ce match-là, il n’y a ni arbitre ni VAR pour arrêter le jeu…