Marseille accueille un Weah, deuxième génération – Un retour familial aux airs de déjà-vu

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Timothy Weah à l'Olympique de Marseille


Quand l'ADN du foot revient hanter le Vélodrome


Il y a des trajectoires qui ressemblent à des clins d'œil du destin. Ou à des copier-coller footballistiques signés génétique. L’OM est sur le point de faire signer Timothy Weah, un nom qui résonne fort dans les oreilles des nostalgiques des années 2000. Si vous avez l’impression d’avoir déjà vu ce patronyme sur un maillot marseillais, c’est normal : papa George est passé par là, en 2000. Bon, pour être franc, ce n’était pas son chef-d'œuvre footballistique, mais l'histoire mérite qu’on s’y attarde.


Timothy en approche, vol direct depuis Turin


D’après les radars de Foot Mercato, le fiston a fait ses valises en catimini et aurait quitté les installations de la Juventus avec la discrétion d’un espion de série Netflix. Direction Marignane, où il est attendu ce mardi soir autour de 22h – assez tôt pour les caméras et assez tard pour éviter les embouteillages.


Les détails du deal ? Un prêt avec obligation d'achat – parce qu'à Marseille, on aime les formules qui font durer le suspense. L’opération coûterait 17 millions d’euros à l’OM, bonus inclus (et exclusifs à débloquer si Timothy devient l’homme fort de la Canebière). Tout est prévu pour qu’il ne reparte pas dans la soute.


De la Juve au Vélodrome : un transfert qui sent le déjà-vu… ou presque


Timothy, 25 ans au compteur, formé dans les labos du PSG avant de passer par Lille et Turin, n’est pas là pour faire du tourisme. L’OM espère qu’il viendra bousculer la hiérarchie sur le flanc droit de l’attaque. C’est là que Mason Greenwood a déjà planté sa tente. Autant dire que la concurrence promet des étincelles. On ne sait pas encore si Marcelino va les mettre dans une cage pour voir qui aboie le plus fort, mais l’idée est là.


Comme papa, mais en mieux ?


George Weah, lui, avait débarqué à l’OM pour une pige express en 2000 : 20 matchs, 5 buts, une saison qui a eu l’élégance de ne pas trop s’éterniser. Depuis, il est devenu président du Liberia – pendant que son fils, né la même année, faisait ses premières roulades dans un body PSG. Ironie, non ? Un Weah à Paris, un autre à Marseille. Le foot est un poème qui ne rime qu’avec passion.


Aujourd’hui, Timothy a la lourde mission d’écrire une version un peu plus glorieuse de la saga familiale sous le maillot blanc. En espérant qu’il fasse vibrer le Vélodrome plus que ne l’a fait son illustre papa.


 

Le Vélodrome prêt à dégainer les banderoles


À Marseille, on ne manque jamais une occasion de sortir la banderole et les applaudissements pour les nouvelles recrues. Après avoir déroulé le tapis rouge pour Igor Paixão ou Aubameyang, la ville pourrait bien tomber sous le charme du fils prodigue. Parce qu’un nom comme Weah, ça attire toujours les flashs – reste à voir si les filets suivront le même mouvement.


Conclusion – Et maintenant, place au terrain !


Alors, simple clin d’œil nostalgique ou vraie recrue capable de faire chavirer le Vélodrome ? Réponse dans quelques semaines. En tout cas, Timothy Weah a déjà réussi un premier exploit : faire parler de l’OM en plein été sans qu’il soit question de crise, d’embrouille interne ou de « fin de cycle ». Rien que pour ça, chapeau.

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