Une aventure éclair en Bundesliga
Deux matchs. C’est le temps qu’il aura fallu à Erik ten Hag pour voir son nom inscrit dans le grand livre des licenciements express. Le Néerlandais, fraîchement débarqué à Leverkusen, n’aura pas eu le temps de mémoriser le mot de passe du Wi-Fi du centre d’entraînement avant de se faire indiquer la sortie. Leverkusen, dauphin du Bayern la saison passée, semblait pourtant vouloir miser sur son expérience… mais le mariage a tourné court, plus rapide qu’un contre de Moussa Diaby (quand il jouait encore là-bas).
Le recordman des valises à moitié défaites
Ten Hag a développé une spécialité rare : celle de l’entraîneur globe-trotter… mais pas par choix. Manchester United l’a remercié après une saison compliquée, et Leverkusen vient de lui offrir une nouvelle ligne dans son CV : « Coach de Bundesliga – Août 2025 ». On parle d’un entraîneur qui doit sérieusement envisager de voyager léger, car défaire des valises devient son rituel préféré.
À ce rythme, il va bientôt battre le record de Francesco Guidolin, l’homme qui a entraîné plus de clubs que certains joueurs n’ont collectionné de maillots.
Leverkusen : patience version allemande
En Allemagne, on dit souvent que la rigueur est une vertu. Mais visiblement, la patience n’était pas incluse dans le package. Deux matchs, deux résultats décevants, et hop, le couperet tombe. Certains supporters allemands ironisent déjà : « Même un kebab dure plus longtemps dans un frigo que Ten Hag sur un banc de Bundesliga ».
On peut se demander si Leverkusen n’a pas simplement eu une réaction allergique. Un peu comme quand on croque un piment sans le savoir : ça pique vite, et on veut que ça s’arrête encore plus vite.
Le fantôme de Xabi Alonso plane encore
Difficile de succéder à une légende locale. Après l’épopée historique de Xabi Alonso, Ten Hag est arrivé comme celui qui devait maintenir la machine à gagner en marche. Mais visiblement, les joueurs préféraient la douceur espagnole à la rigueur néerlandaise. Certains racontent même que le vestiaire ne comprenait pas ses discours tactiques… non pas à cause de la langue, mais parce qu’ils s’endormaient avant la fin.
Et maintenant ? Direction la loterie des clubs libres
Où ira Erik ten Hag ? Les bookmakers s’en donnent à cœur joie :
Ajax bis : revenir là où tout avait commencé, comme un ancien groupe de rock qui refait une tournée nostalgique.
Un club turc : parce qu’en Turquie, les entraîneurs sont limogés plus vite que les pizzas ne sortent du four, et Ten Hag a le profil parfait.
Une sélection nationale exotique : imaginez Ten Hag coacher les Îles Féroé, avec comme objectif de « bien défendre contre Gibraltar ».
Les supporters, entre moqueries et incompréhension
Sur les réseaux, les réactions fusent. Les fans de Manchester United rigolent doucement : « Bienvenue au club, Leverkusen, vous aussi vous avez goûté au Ten Hag express ! ». D’autres, plus philosophiques, se demandent si l’entraîneur n’est pas victime d’une malédiction personnelle : peut-être qu’il a marché sur une échelle, cassé un miroir, ou tout simplement fait jouer Maguire trop souvent dans une vie antérieure.
Une carrière devenue parodie
À ce stade, Ten Hag commence à ressembler à un personnage de série télé. On pourrait l’appeler « L’entraîneur jetable », un coach qu’on embauche juste pour la conférence de presse de présentation et qu’on licencie avant même que l’encre du contrat ait séché. Les amateurs de football insolite (coucou Insolite Foot 👋) ont trouvé leur nouveau héros malgré lui.
Conclusion : Ten Hag, l’homme le plus rapide sur la chaise éjectable
Erik ten Hag n’a pas réussi à s’imposer en Bundesliga, et cette nouvelle mésaventure ne fait qu’alimenter la légende d’un entraîneur qui semble collectionner les licenciements comme certains collectionnent les stickers Panini. Peut-être finira-t-il par écrire un livre intitulé : « Comment se faire virer en 10 leçons ».