Mourinho et Fenerbahçe : une histoire express
On pensait que l’histoire d’amour entre José Mourinho et Fenerbahçe allait durer au moins le temps d’une saison entière. Raté. Le Portugais n’a même pas eu l’occasion de vider toutes ses valises à Istanbul que déjà le club lui montrait la sortie.
Officiellement, l’idylle a pris fin le 29 août 2025. Officieusement, le problème venait surtout des résultats : en championnat, Galatasaray (boosté par Victor Osimhen) marchait sur tout le monde. En Ligue des champions, l’aventure s’est arrêtée avant même d’avoir vraiment commencé.
Résultat : The Special One s’est retrouvé au chômage technique.
Mourinho, le roi des limogeages dorés
À 62 ans, José Mourinho n’en est plus à sa première rupture brutale avec un club. On pourrait même dire que c’est devenu sa marque de fabrique. Partout où il passe, il laisse deux choses : des punchlines en conférence de presse… et une facture salée à régler par ses dirigeants.
Pour autant, il ne reste jamais longtemps libre. Ses licenciements ressemblent à des vacances sponsorisées : quelques semaines pour se reposer, puis un nouveau banc de touche l’attend, souvent plus prestigieux encore.
Premier League : son terrain de chasse préféré
S’il y a bien un endroit où Mourinho est comme un poisson dans l’eau, c’est l’Angleterre. Chelsea, Manchester United, Tottenham… le Portugais connaît la Premier League comme sa poche. Ses méthodes ne plaisent pas toujours, mais il faut lui reconnaître une qualité : il sait faire parler de lui, et ça, les clubs anglais adorent.
Selon la presse britannique, notamment The Sun, Nottingham Forest songerait sérieusement à lui. Coïncidence amusante : Mourinho remplacerait… un autre entraîneur portugais, Nuno Espírito Santo, débarqué récemment après une série de résultats mitigés.
Nottingham Forest, vraiment une option crédible ?
Nottingham Forest, c’est un club historique, double vainqueur de la Coupe d’Europe des clubs champions à la fin des années 70. Mais en 2025, c’est surtout une équipe qui navigue en milieu de tableau de Premier League, loin des fastes du passé.
L’arrivée de Mourinho serait une manière de donner un coup de projecteur XXL au projet. Sur le papier, tout colle :
expérience énorme de la Premier League,
capacité à créer une identité forte,
et surtout une réputation qui dépasse largement les frontières de l’Angleterre.
Mais attention : d’autres noms circulent. Ange Postecoglou, libre après son passage à Tottenham, serait également dans la course.
Mourinho : sauveur ou bombe à retardement ?
Recruter Mourinho, c’est un peu comme jouer au poker : on peut toucher le jackpot, ou finir ruiné.
Dans le meilleur des cas, Forest verrait son niveau grimper, avec une équipe transformée mentalement et tactiquement.
Dans le pire des cas, le club se retrouverait à payer des indemnités monstrueuses au bout de 18 mois, après une série de clashs en interne.
Les supporters, eux, oscillent entre excitation et prudence. Certains rêvent de voir un coach de cette envergure à City Ground, d’autres redoutent déjà le scénario habituel : une arrivée fracassante… et une sortie tout aussi brutale.
Et si Mourinho n’était plus ce qu’il était ?
Soyons honnêtes : l’aura de Mourinho n’est plus la même qu’en 2004, quand il débarquait à Chelsea avec sa Ligue des champions gagnée à Porto. Depuis, ses passages au Real Madrid, à Manchester United ou à Tottenham ont montré des hauts, mais aussi beaucoup de bas.
Reste qu’un coach avec une telle expérience attire toujours les regards. Les clubs en difficulté adorent miser sur son charisme, espérant que son autorité suffira à redresser la barre. Nottingham Forest, dixième de Premier League, pourrait bien être le prochain à tenter le pari.
Conclusion : un retour annoncé en fanfare ?
José Mourinho viré de Turquie, Nottingham Forest en quête d’un nouvel entraîneur, et la Premier League qui n’a jamais cessé de l’attirer… tous les ingrédients sont réunis pour un come-back théâtral.
Reste à savoir si Forest osera franchir le pas, ou si le club préférera une option plus « sage » comme Ange Postecoglou.
Quoi qu’il en soit, une chose est certaine : tant que Mourinho sera sur le marché, les rumeurs ne s’arrêteront jamais. Car même quand il ne gagne pas, le Portugais reste… The Special One.
