
Un business made in Portugal
Le Portugal est champion d’Europe de la morue, du fado et du soleil. Mais depuis quelques décennies, il est aussi devenu le premier exportateur de… coachs de football. Des entraîneurs charismatiques, tactiques, parfois géniaux, mais aussi terriblement coûteux quand il s’agit de leur dire au revoir.
Car oui, licencier un entraîneur portugais n’est pas un simple choix sportif : c’est un vrai trou dans les caisses d’un club.
Mourinho, le roi du chèque de rupture
José Mourinho reste l’exemple parfait. Derrière son surnom de The Special One se cache aussi un autre titre officieux : The Expensive One. À chaque licenciement, il repart avec un parachute doré digne d’un film hollywoodien.
Ses indemnités cumulées dépassent les 100 millions d’euros dans sa carrière. Pour donner une idée, c’est l’équivalent de l’achat d’un Kylian Mbappé… version low-cost mais avec plus de punchlines en conférence de presse.
Nuno Espírito Santo, l’exemple Premier League
De son côté, Nottingham Forest a décidé de remercier Nuno Espírito Santo. Résultat : encore un chèque bien salé. Les clubs anglais adorent se vanter d’avoir des stades historiques, mais parfois ils se transforment surtout en distributeurs automatiques… pour entraîneurs portugais.
Une économie parallèle du football
À force, on se demande si le Portugal n’a pas trouvé son nouveau filon économique. Chaque licenciement de coach lusitanien ressemble à une nouvelle exportation : on ne vend pas des oranges ou du vin, on encaisse des millions pour des techniciens qui ne coachent plus.
Et dans un monde où les clubs comptent leurs sous au centime près, les entraîneurs portugais semblent avoir inventé une économie parallèle : le business de l’indemnité de rupture.
Faut-il en rire ou en pleurer ?
Pour les clubs, c’est un cauchemar financier. Mais pour les entraîneurs portugais, c’est presque une reconversion assurée. Un jour ils dirigent sur le bord de la touche, le lendemain ils gèrent leurs investissements immobiliers grâce aux millions reçus.
À ce rythme-là, Mourinho et consorts pourraient bientôt lancer un guide : « Comment devenir millionnaire sans entraîner ».
Conclusion
On exagère peut-être un peu… mais une chose est certaine : les licenciements de coachs portugais coûtent une petite fortune. Et tant que Mourinho, Nuno ou leurs collègues continueront d’arpenter les bancs européens, les clubs devront prévoir dans leur budget… une ligne spéciale « indemnités lusitaniennes ».