
Sergio Ramos et la panenka qui vire au fiasco
Mercredi soir, au Mexique, Monterrey avait l’occasion en or de s’emparer du fauteuil de leader de la Liga MX. Le scénario semblait écrit : une ouverture du score rapide, une ambiance bouillante dans le stade, et un penalty offert dès la 20ᵉ minute pour plier l’affaire. Sur le papier, c’était l’autoroute vers le succès. Dans la réalité, ce fut plutôt un crash spectaculaire.
Car au moment de tirer, Sergio Ramos a décidé de sortir de son répertoire défensif pour se prendre pour un artiste du ballon rond. Panenka annoncée, panenka ratée. Plutôt qu’un chef-d’œuvre, les supporters ont eu droit à une passoire version football : le gardien Hugo González n’a même pas eu besoin de se salir le short pour capter ce ballon mollement envoyé au centre. Résultat : une humiliation instantanée.
Quand tout s’effondre en quinze minutes
Et comme souvent dans ces soirées maudites, la punition est arrivée aussi vite qu’un contre de Kylian Mbappé. Moins d’un quart d’heure après le penalty manqué, Toluca s’est réveillé, a déroulé son jeu et a retourné le score pour mener 3-1. Les visages crispés des supporters de Monterrey racontaient mieux que n’importe quel communiqué officiel la catastrophe en cours.
L’entrée en jeu d’Anthony Martial, de retour d’hibernation footballistique, n’a pas changé grand-chose. Au contraire, la rencontre s’est transformée en naufrage collectif : score final 6-2, une déculottée majuscule et surtout la première défaite des Rayados depuis la mi-juillet. Monterrey passe de leader potentiel à troisième du classement, juste derrière… Toluca. Une claque double face.
¡OSOOOOTE! 😳😳😳😳
— TUDN MEX (@TUDNMEX) September 25, 2025
Ⓜ️ Sergio Ramos le regaló el penal a Hugo González 🧤😈#ElMejorFutEnTUDN en @ElNueveOf 📺 pic.twitter.com/zl8OISHlwC
Tout le monde n’est pas Zidane…
Ramos avait sûrement en tête l’iconique panenka de Zinédine Zidane en finale de Coupe du monde 2006. Problème : il n’était pas au Stade de France, mais au Mexique, face à Toluca, et avec un public qui ne pardonne pas ce genre de légèreté. Le contraste est cruel : Zidane avait écrit une légende, Ramos vient d’ajouter une nouvelle ligne à son bêtisier personnel.
Cette bourde restera dans les mémoires comme l’un de ces moments où le football bascule du drame au burlesque. Car si les supporters de Monterrey pleurent les points perdus, les autres savourent ce nouvel épisode dans la saga d’un joueur qui n’a jamais fait dans la demi-mesure. Entre gloire et gadins, Ramos continue d’être… Ramos.