17 rouges… et si le football n’avait jamais repris ?

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17 cartons rouges distribués lors d’un match de Coupe de Bolivie
17 cartons rouges distribués lors d’un match de Coupe de Bolivie


Une soirée qui bascule dans l’absurde


On attendait un quart de finale retour tendu entre le Real Oruro et Blooming. On a eu droit à un spectacle digne d’un film catastrophe. Le football a disparu des radars, remplacé par une scène où l’arbitre, bras en feu, a distribué des cartons rouges comme des flyers en centre-ville.


Le score, simple décor de la tragédie


Le 2-2 final suffisait à qualifier Blooming. Mais ce détail est devenu secondaire. Sur le terrain, les crampons ont laissé place aux poings. Les joueurs, les remplaçants et même les staffs ont transformé le match en ring improvisé. On aurait presque attendu un speaker annoncer "Round 1".


Quand la police joue les arbitres


Face à la violence, la police a dû intervenir. Et pas avec un simple rappel à l’ordre : gaz lacrymogène, confusion totale, ambiance digne d’une manifestation en plein centre-ville. Le stade s’est transformé en théâtre de chaos, où respirer devenait aussi compliqué que jouer.



Le record des rouges


Une fois le calme (relatif) revenu, l’arbitre a repris son rôle… mais pas pour longtemps.


7 expulsions pour le Real Oruro


9 expulsions pour Blooming


+1 exclusion déjà actée pendant le match


Total : 17 cartons rouges, un record officieux qui restera dans les annales. L’arbitre, lui, peut envisager une carrière dans le lancer de bras.


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Et après ?


Avec autant de suspendus, comment composer une équipe pour le prochain match ? Les entraîneurs vont devoir fouiller dans les tribunes, ou recruter les ramasseurs de balles. La Copa Paceña n’a pas fini de surprendre.


Un quart de finale qui devient légende


Ce match restera comme l’un des plus insolites de l’histoire récente : un quart de finale où le football a été relégué au second plan, remplacé par un chaos total. Et si, finalement, le vrai spectacle n’était pas le score, mais cette démonstration d’absurde collectif ?

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