Quand le ballon ne suffit pas : l’étrange journée de l’attaquant anglais
Certains footballeurs rentrent chez eux après une défaite en rêvant d’un chocolat chaud, d’un bain chaud et d’un doux silence. L’attaquant anglais de Cremonese, lui, n’a même pas eu droit au silence. Pendant qu’il tentait de sauver l’honneur de son équipe face à l’AS Roma, un groupe beaucoup moins fair-play prenait possession de son domicile situé au bord du lac de Garde.
Ce dimanche-là, son équipe s’incline 3–1 contre les Romains. Une défaite gênante, mais acceptable. Sauf que la vraie claque n’était pas sur la pelouse : elle se préparait, loin du stade, dans son salon.
Une visite surprise… sans billet de match
Selon les informations rapportées en Italie, trois personnes ont décidé d’imiter le pressing haut de l’AS Roma, mais version « par la fenêtre ». Pendant que l’attaquant se battait sur le terrain, ces visiteurs imprévus fouillaient sa maison méthodiquement. Leur objectif du jour n’était pas de marquer des buts, mais de ramasser des montres, bijoux et argent liquide.
Leur attaque éclair aurait rapporté environ 100 000 euros, soit un triplé qui n’aurait fait plaisir à personne dans le football… à part dans la rubrique « faits divers ».
Et contrairement à Mancini, Ndicka ou encore leurs partenaires de la Roma, ces trois intrus n’ont pas tenté de l’arrêter avec un tacle : ils sont simplement repartis. Comme des champions… du sprint post-vol.
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Une enquête digne d’une série italienne
La police de Salò est désormais sur le coup. Les enquêteurs recherchent activement les cambrioleurs, qui ont visiblement autant de sang-froid qu’un gardien face à un penalty.
L’affaire a eu lieu dans une zone convoitée : le lac de Garde, lieu paisible, riche, et particulièrement apprécié par les sportifs internationaux. L’endroit idéal pour respirer après un match… mais malheureusement aussi pour attirer les regards des personnes intéressées par les valeurs de tes montres plus que par tes buts.
Sur le terrain, un attaquant qui découvre l’Italie
Recruté libre cet été, l’attaquant anglais vit ses premiers mois loin de Leicester, où il a passé 13 saisons complètes. À Cremonese, promu ambitieux, il a déjà participé à huit rencontres de Serie A et inscrit deux buts. Un début honnête, dans une équipe qui surprend avec une place respectable au milieu du tableau.
Il a troqué le mythique King Power Stadium pour un club humble, passionné, où le football ne se joue pas à coups de millions. Malheureusement, sa vie personnelle vient de rappeler qu’en Italie, tout le monde ne joue pas avec le fair-play du calcio.
Jamie Vardy's Italian villa has been raided by a gang of burglars who seized valuables worth £80,000
— Leicester Xtra (@XtraLeicester) November 25, 2025
It was broken into by a gang of three men
A police source said he believes the house was being watched for some time @MailSport pic.twitter.com/E20aVmuz1K
But marqué ou but volé : les deux font mal
Cet épisode montre une réalité que beaucoup oublient : la vie d’un footballeur n’est pas faite uniquement de contrats juteux et de voitures sportives. Être célèbre, c’est aussi être une cible. Les montres volées valent peut-être plus que les deux buts marqués cette saison, et ce contraste en dit long sur le monde actuel.
Ironie du sort : l’attaquant a passé 90 minutes à tenter de revenir au score… pendant que d’autres marquaient un butin dans son propre foyer.
Une journée à oublier, mais pas à effacer
L’équipe de Cremonese va continuer sa saison, l’attaquant aussi. Mais ce dimanche restera dans les mémoires, probablement plus longtemps que le résultat face à l’AS Roma. Entre le football et la vie privée, celui qui pensait affronter seulement trois défenseurs a finalement rencontré trois adversaires bien plus rentables.
Le championnat continue. L’enquête aussi. Et l’attaquant espère désormais que la prochaine fois qu’on parlera de lui, ce sera pour célébrer un hat-trick sur le terrain… pas dans son salon.