Sterling, seul à domicile (et pas pour un film)
Le destin semble s’acharner sur Raheem Sterling. L’attaquant de Chelsea, déjà mis sur la touche par Enzo Maresca, vient cette fois d’être « sélectionné » par une autre équipe : celle des cambrioleurs masqués. Samedi soir, dans le calme apparent de Berkshire, plusieurs individus cagoulés ont tenté de pénétrer dans sa maison pendant qu’il s’y trouvait avec sa compagne et leurs enfants.
Heureusement, plus de peur que de mal : personne n’a été blessé. Mais les nerfs de Sterling, déjà mis à rude épreuve sur le terrain, doivent désormais être aussi fragiles que la défense des Blues cette saison.
Quand la malchance devient une habitude
Ce n’est pas la première fois que Sterling voit sa maison devenir un terrain de jeu pour des intrus. Souvenez-vous : en décembre 2022, alors qu’il disputait la Coupe du monde au Qatar, il avait dû rentrer d’urgence en Angleterre après un cambriolage dans cette même demeure. Deux ans plus tard, c’est le même scénario, mais cette fois, il était présent sur place.
La police de la Thames Valley a ouvert une enquête, pendant que le joueur tente tant bien que mal de retrouver un semblant de sérénité. Mais entre la pression sportive et les intrusions répétées, le calme semble être devenu un luxe que l’international anglais ne peut plus s’offrir – ni à Stamford Bridge, ni chez lui.
Une tendance inquiétante qui dépasse le cas Sterling
Le cas de l’ailier londonien n’est malheureusement pas isolé. Olivier Horps, directeur commercial et marketing de Verisure, a confirmé une statistique glaçante : les cambriolages visant des résidences de footballeurs ont augmenté de 44 % en dix ans. Des maisons surveillées par des caméras dernier cri, équipées d’alarmes connectées, mais qui n’empêchent pas les malfaiteurs de passer à l’action.
Les joueurs, souvent en déplacement ou sous les projecteurs, deviennent des cibles privilégiées. Et si certains cambrioleurs attendent que leurs victimes soient sur le terrain, d’autres n’hésitent plus à tenter leur chance même quand la maison est occupée.
Sterling : sur le banc, dans son salon, même combat
Entre la concurrence sportive et la paranoïa domestique, Raheem Sterling n’a décidément pas de répit. Ignoré par son entraîneur, dérangé chez lui, il vit une saison qui ressemble à un cauchemar éveillé. Son domicile, censé être un refuge, est devenu un lieu d’alerte permanente.
Et le pire dans tout ça ? Même quand il n’est pas sur le terrain, il continue à se faire presser comme un ailier dans un corner. À ce rythme-là, il pourrait bientôt demander à Chelsea d’inclure une clause anti-cambriolage dans son contrat.
Quand la vie privée devient un terrain miné
Ce nouvel épisode relance un débat bien plus large sur la sécurité des sportifs de haut niveau. Entre les caméras de surveillance, les agents de sécurité et les systèmes d’alarme connectés, les footballeurs vivent désormais dans des maisons transformées en bunkers modernes… mais pas toujours efficaces.
Car au fond, les voleurs ne s’attaquent pas seulement à des objets de valeur : ils s’attaquent à un symbole. Le luxe, la réussite, l’exposition médiatique – tout ce qui attire la lumière attire aussi l’ombre.
Un match qu’il n’a jamais voulu jouer
Pour Sterling, cette nouvelle mésaventure n’est qu’un rappel cruel : même les plus rapides ne peuvent pas toujours échapper à la peur. Entre les critiques sportives, la pression des supporters et maintenant les intrus masqués, l’ancien de City n’a plus qu’un souhait — trouver enfin un endroit où il puisse marquer la paix, pas des buts.
