Un tirage au sort qui s’annonce tout sauf tranquille
À Washington, l’atmosphère promet d’être bien plus chaude que les lumières du Kennedy Center. Pour le tirage au sort de la Coupe du monde 2026, un invité très particulier s’apprête à faire son entrée : Donald Trump, qui visiblement n’a pas prévu de passer ce vendredi soir devant Netflix mais devant… les équipes du Mondial.
La Maison-Blanche a confirmé sa présence sans trembler, par la voix de Karoline Leavitt. L’ancien président — désormais à 79 ans toujours aussi convaincu que la diplomatie se gère avec un mégaphone — a décidé de transformer ce tirage au sort en vitrine XXL de son retour aux affaires.
Et évidemment, rien ne se déroule calmement.
Le Mondial, vitrine politique XXL de Trump
Depuis qu’il a récupéré les clés de la Maison-Blanche pour un second mandat, Trump a transformé la Coupe du monde 2026 en terrain de jeu géopolitique :
déclarations musclées sur l’immigration,
exigences de visas renforcés pour les supporters,
et même idées farfelues sur le déplacement de matchs dans des villes « plus sûres » selon ses critères très… personnels.
Bref, il s’est invité dans l’organisation comme s’il ajoutait une équipe de plus au tournoi.
Le Kennedy Center, autrefois accusé par lui d’être trop « progressiste », a été relooké façon « America First ». De quoi donner au tirage une ambiance plus électrique qu’un Chili–Argentine sous orage.
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Un boycott iranien qui en dit long
Mais tout le monde n’a pas dégusté cette mise en scène présidentielle avec un sourire.
La délégation iranienne, voyant plusieurs de ses membres se faire refuser un visa par les États-Unis, a déclaré : « Sans nous. »
Résultat : boycott officiel.
Pas de représentants iraniens dans la salle, pas de photos officielles, pas de petites poignées de main gênantes… rien.
Une absence qui ajoute encore un peu plus de tension à un événement déjà chargé politiquement—comme si le Mondial avait besoin de ça.
Un tirage qui pourrait déjà entrer dans l’histoire
Entre diplomatie en freestyle, décisions controversées et ambiance de fin d’année sous stroboscopes politiques, ce tirage au sort 2026 risque de ressembler davantage à une saison spéciale de House of Cards qu’à un simple événement sportif.
Une chose est certaine : ce vendredi, le destin des équipes sera fixé… mais l’histoire retiendra aussi tout ce qui s’est passé autour. Et ça, même la VAR ne pourra pas le contredire.