L’heure n’est même pas encore venue de garer sa voiture au centre d’entraînement de Valdebebas, et pourtant Xabi Alonso commence déjà à façonner le Real Madrid à son image. Spoiler : ça sent bon la Bundesliga.
Alors que Carlo Ancelotti s’apprête à tirer sa révérence et que la Maison Blanche s'apprête à ouvrir grand les portes à Xabi Alonso, le mercato du Real Madrid s'annonce aussi agité qu’un samedi soir à la Puerta del Sol. Entre les départs annoncés, les renforts espérés et les petits chuchotements dans les couloirs du club, une chose est sûre : l’ancien maestro du milieu de terrain n’a pas l’intention de débarquer les mains dans les poches.
Trent Alexander-Arnold déjà dans la navette direction Madrid
Dans la boîte à arrivées, un nom clignote déjà en lettres capitales : Trent Alexander-Arnold. En fin de contrat avec Liverpool, le latéral anglais devrait poser ses valises à Madrid sans même faire sauter la banque. Une recrue de choix pour moderniser le flanc droit merengue, mais ce n’est clairement pas la seule surprise que réserve Alonso. Car oui, l’homme au regard tranquille mais aux idées affûtées commence à glisser des noms à sa future direction. Et devinez quoi ? Ils viennent tous (ou presque) de Bayer Leverkusen, son chef-d’œuvre allemand.
Quand Xabi fait son marché chez ses anciens soldats
Parmi les bruits qui remontent d’Allemagne jusqu’au soleil de Madrid, un nom revient avec insistance : Jonathan Tah. Le colosse allemand, cible du FC Barcelone, serait dans le viseur du technicien basque qui souhaiterait en faire une pièce maîtresse de sa nouvelle défense. Mais ce n’est pas tout.
Selon les informations du média espagnol Relevo, Alonso aurait discrètement glissé un autre nom à sa future hiérarchie : celui de Piero Hincapié, son fidèle soldat équatorien. Défenseur central de métier, mais capable de dépanner sur le flanc gauche sans sourciller, Hincapié incarne le joueur caméléon par excellence. Et dans une équipe où les blessures tombent comme des feuilles en automne, sa polyvalence est un argument de poids.
Hincapié, le joueur qui coche toutes les cases
Petit tour du propriétaire : jeune, technique, solide, rapide, capable de relancer proprement et doté d’un mental à toute épreuve. Bref, le profil parfait pour muscler une charnière centrale en manque de garanties. Entre David Alaba qui peine à convaincre, Eder Militao toujours entre deux soins, et Rüdiger qui collectionne les alertes médicales comme d'autres les cartes postales, l’ajout d’un défenseur fiable n’est plus une option, c’est une urgence.
Côté finances, on parle d’un tarif à 40 millions d’euros. Une broutille pour le Real Madrid, surtout quand on connaît les tarifs du marché actuel où même un latéral moyen peut valoir le prix d’un yacht. Si la direction madrilène valide ce coup, ce serait un vrai bonus pour Xabi, qui retrouverait un cadre de son ancien vestiaire dès ses premiers jours à la tête des Galactiques.
L’ombre de Wirtz plane, mais...
Certes, les supporters rêvent aussi de voir Florian Wirtz débarquer, mais ce dossier-là est rangé dans la catégorie « mission (quasi) impossible ». Le joyau allemand est sur toutes les tablettes, et le Bayer n’a aucune intention de le lâcher sans une valise remplie de billets. Mais dans le foot, on ne sait jamais. Et quand Xabi Alonso commence à murmurer à l’oreille des dirigeants, même les deals les plus fous peuvent devenir réalité.
Madrid version Alonso : plus tactique, plus jeune, plus Bundesliga ?
En attendant de voir la signature officielle de son contrat, le message de Xabi est clair : il ne veut pas seulement prendre les rênes, il veut façonner son Real Madrid avec des hommes de confiance. Et quoi de mieux que des guerriers qu’il connaît déjà par cœur, qu’il a modelés à Leverkusen, et qu’il sait capables d’évoluer dans un football total, intelligent et percutant ?
L'été s'annonce chaud à Madrid. Et pas seulement à cause du climat espagnol.