
Viktor Gyökeres aurait pu troquer les verts du Sporting pour le blanc immaculé du Real Madrid. Mais voilà, à Madrid, on ne fait pas ses courses au supermarché du talent sans réfléchir.
Une porte refermée à double tour pour Gyökeres
Cet été, dans les coulisses du Santiago Bernabéu, un nom a circulé. Un nom qui fait trembler les défenses portugaises et gonfler les compteurs : Viktor Gyökeres. L’avant-centre suédois, mitrailleur officiel du Sporting Portugal, figurait sur les carnets de quelques recruteurs madrilènes.
Mais selon les révélations du très sérieux The Athletic UK, la Casa Blanca aurait finalement dit "non, merci". Motif ? Profil incompatible avec les attentes de Xabi Alonso, pressenti pour prendre les rênes de l’équipe. Le coach basque, en mode chef d’orchestre rigoureux, veut un attaquant expérimenté, docile et prêt à réchauffer le banc sans râler. Autrement dit, un finisseur qui n’a pas peur de l’ombre de Kylian Mbappé (ou de tout autre star annoncée).
Trop jeune, trop cher, trop ambitieux ?
Gyökeres, lui, c’est tout l’inverse : un joueur dans la force de l’âge, bourré d’envie, au style agressif, et surtout, pas du genre à accepter un rôle de figurant dans une comédie galactique. Pire encore, l’homme est estimé à plus de 80 millions d’euros, un prix qui donne des sueurs froides même aux clubs les plus dépensiers.
Résultat : le Real, pourtant pas avare quand il s’agit de casser la tirelire, a préféré ranger le dossier dans un tiroir. Et refermer à clé.
Budimir, le pari malin
Mais alors, qui pour venir prêter main-forte à l’attaque merengue ? L’heureux élu pourrait bien s’appeler Ante Budimir. Oui, ce nom vous dit peut-être quelque chose : le Croate de 33 ans qui plante des buts comme on plante des tomates dans son jardin.
Auteur d’une saison canon avec Osasuna (plus de 20 buts en Liga !), Budimir coche toutes les cases du bon soldat : physique solide, expérience béton, et mentalité irréprochable. Ajoutez à cela une clause libératoire estimée à 8 millions d’euros, et vous obtenez un deal presque trop beau pour être vrai.
Le Real, flairant la bonne affaire, aurait déjà activé ses réseaux pour prendre contact avec l’entourage du joueur. Et l’idée séduit : un joueur expérimenté, peu cher, capable de dépanner sans faire d’ombre, c’est exactement ce qu’il manquait dans l’arsenal de la Maison Blanche.
Conclusion : Madrid préfère le bon vieux Budimir au diamant brut Gyökeres
En somme, le Real Madrid semble avoir tranché : pas de folie cet été pour un jeune prodige aux envies de grandeur. À la place, le club mise sur la sagesse, la solidité et un certain sens de l’économie. Parce que parfois, pour briller, il ne suffit pas d’acheter le plus cher. Il suffit de bien acheter. Et Budimir pourrait bien être le joker inattendu de la saison madrilène.