
Le "Petit Pois" devient grand problème
On le croyait rangé, reconverti en sage ambassadeur du football mexicain, prêt à léguer sa bonne humeur légendaire et son flair de renard des surfaces à la jeunesse. Mais Javier Hernández, alias Chicharito, a récemment prouvé qu’un surnom mignon ne suffit pas à éviter les gros dérapages. Le célèbre attaquant, passé par Manchester United et le Real Madrid, a été sanctionné pour des propos jugés sexistes. Et ça, ça fait désordre dans le vestiaire comme sur les réseaux.
Une punchline qui passe mal
Tout part d’un live sur Twitch, cette fameuse plateforme où les footballeurs tentent parfois de briller sans ballon… avec plus ou moins de succès. Chicharito, en mode détente avec ses fans, a lâché une phrase mal calibrée. Une remarque que certains qualifieraient de « sortie de route », d’autres de « gros gadin verbal ». En substance, il a tenu des propos jugés sexistes envers les femmes dans le football, avec une pointe de condescendance qui a très vite fait grincer des dents.
Résultat : les réactions ne se sont pas fait attendre. Les internautes ont allumé les projecteurs, les journalistes ont sorti les loupes, et la Fédération mexicaine a sorti le carton rouge. Suspension, amende, image écornée… pour un joueur qui avait entamé une douce retraite footballistique, c’est un sacré tacle dans les chevilles.
Quand le footballeur se prend pour un stand-uppeur
Ce n’est pas la première fois qu’un joueur croit pouvoir jongler avec les mots comme avec un ballon. Le problème ? Le micro ne renvoie pas l’écho des tribunes. Et ce qui fait rire un pote dans un vestiaire ne passe pas forcément crème en streaming HD.
Chicharito, lui, pensait sans doute faire une vanne légère. Résultat : tempête médiatique, débat sur le machisme dans le foot et rappels au respect à la pelle. Parce que oui, en 2025, les blagues douteuses ne passent plus sous le radar, surtout quand elles viennent d’un ex-capitaine de sélection nationale.
Sanction : pas de petit pois pour la Fédération
La Fédération mexicaine de football n’a pas traîné. Elle a sorti le communiqué officiel en moins de temps qu’il n’en faut à Chicharito pour célébrer un but avec son saut de cabri. Résultat : suspension temporaire de toute activité liée à la sélection, amende financière, et obligation de s’excuser publiquement. L’ancien chouchou du public est devenu, l’espace de quelques jours, l’illustration parfaite de ce qu’il ne faut pas dire face caméra.
Et si certains fans tentent de minimiser l’incident, les sponsors, eux, ont moins d’humour. Plusieurs marques associées à l’ex-star mexicaine ont discrètement mis leur collaboration en pause. Le "Petit Pois" commence à sentir le roussi.
Football et sexisme : un carton qui pèse lourd
Ce n’est pas une première dans le monde du ballon rond. Le football, longtemps bastion masculin, traîne encore certaines casseroles en matière d’égalité. Mais depuis quelques années, les institutions comme les joueurs sont priés de faire évoluer leur langage autant que leur jeu.
Dans ce contexte, la bourde de Chicharito tombe très mal. D’autant plus que le Mexique tente actuellement de booster le football féminin et de se refaire une image plus inclusive. Autant dire que l’affaire fait désordre.
Un mea culpa... version VAR ?
Face au tollé, Chicharito a publié un message d’excuse. Sincère ? Stratégique ? Les fans restent divisés. Entre ceux qui crient à la chasse aux sorcières et ceux qui saluent la réaction de la Fédération, le débat est lancé. Une chose est sûre : le VAR médiatique n’a pas raté le hors-jeu verbal, et la sentence est tombée.
Reste à savoir si le "Petit Pois" réussira à se refaire une place dans le cœur du public mexicain, ou s’il devra se contenter de ses souvenirs de buts à Old Trafford et de son passage éclair au Real Madrid.
Moralité ? On ne dribble pas les mots comme un ballon
Dans une époque où les micros sont partout, les caméras toujours prêtes, et les réseaux sociaux affamés de polémiques, les footballeurs n’ont plus le droit à l’erreur. Une mauvaise phrase, et c’est la glissade. Même pour un buteur expérimenté.
Chicharito aurait pu savourer une retraite paisible, entre interviews sympathiques et barbecues entre anciens pros. Au lieu de ça, il se retrouve au cœur d’une tempête qui aurait pu être évitée avec un peu de tact. Ou au moins un filtre vocal.