
Le Real Madrid, c’était bien, c’était beau, mais c’est du passé. Rodrygo Goes, star brésilienne au talent certain mais à la patience limitée, semble avoir tiré un trait définitif sur son avenir en blanc. Derrière les sourires de façade et les discours rassurants postés en story Instagram, une vérité bien plus crue se dessine : le joueur n’a plus envie de jouer les figurants dans le théâtre madrilène.
La Coupe du Monde des clubs a agi comme un révélateur. Alors que le Real enchaînait les victoires, Rodrygo, lui, enchaînait… les bancs. Ou les tribunes. En six matchs, son apparition a été aussi rare qu’un sourire de Xabi Alonso. Ce dernier, pourtant auréolé de promesses tactiques, ne semble pas avoir coché le nom du Brésilien sur sa feuille de match. Et ça, pour Rodrygo, c’est rédhibitoire.
Une seule exigence… que le Real ne peut satisfaire
Mais ne croyez pas que Rodrygo claque la porte par caprice. Non, il avait une seule condition pour rester : jouer à gauche. Là où il peut s’exprimer librement, repiquer dans l’axe sur son pied droit, et rappeler à tout le monde pourquoi on l’avait surnommé "le nouveau Neymar" à ses débuts. Sauf que le Real, lui, a d’autres plans : avec Vinicius ancré côté gauche comme une ventouse, inutile d’espérer un changement d’aile.
Résultat ? L’option "départ" est désormais sur la table, bien centrée, bien nette.
Liverpool et Arsenal lèvent la main
Selon Defensa Central, deux géants de Premier League ne comptent pas laisser passer cette occasion. Liverpool et Arsenal, tous deux en quête d’un ailier gauche de haut niveau, sont prêts à offrir à Rodrygo ce qu’il réclame depuis des mois : un poste taillé pour lui, une confiance totale, et un public anglais déjà prêt à scander son nom avec un accent londonien ou scouse.
Le hic ? Le prix. Le Real Madrid ne compte pas faire de rabais. Pas de soldes estivales pour Rodrygo : il faudra poser au moins 85 millions d’euros sur la table. Une somme que seuls quelques clubs peuvent se permettre. Les Reds et les Gunners sont en tête, mais un invité mystère pourrait entrer dans la danse : le PSG.
Le PSG en embuscade… mais encombré à gauche
Problème : à Paris, le côté gauche est déjà bien embouteillé. Bradley Barcola y fait ses gammes, Khvicha Kvaratskhelia s’apprête à débarquer. Alors, Luis Enrique pourra-t-il vraiment promettre à Rodrygo ce poste tant désiré ? Rien n’est moins sûr.
En attendant, le Brésilien semble avoir compris que son avenir passe par un nouveau départ, et si possible, avec un billet pour l’Angleterre. Le feuilleton Rodrygo ne fait que commencer. Et cette fois, c’est lui qui écrit le scénario.