
La gifle reçue face au PSG (4-0, sans pitié, sans anesthésie) lors de la demi-finale de la Coupe du Monde des Clubs a laissé des traces profondes dans la Casa Blanca. Pas juste une défaite, non, mais une prise de conscience brutale : ce Real-là, version 2025, a des failles béantes et il va falloir faire chauffer la carte bancaire pour colmater tout ça.
Un entrejeu en chantier, et Xabi sort son carnet de rêves
Xabi Alonso, entraîneur élégant et stratège méthodique, a d’abord constaté que sa défense était aussi perméable qu’un filet de pêche. Résultat : Alvaro Carreras a été rapatrié en urgence, pendant que le nom d’Ibrahima Konaté clignote en rouge dans les couloirs de Valdebebas. Mais ce n’est pas tout.
Le plus gros souci ? Le moteur de l’équipe : le milieu de terrain. Et là, Alonso ne veut pas bricoler. Il veut du très, très lourd. Fini les rustines et les paris low-cost. Il rêve de trois superstars. Oui, trois. Et pas des moindres.
Trois noms, trois fortunes, et quelques sueurs froides à Florentino Pérez
Alexis Mac Allister : le chouchou du coach. Le genre de joueur qui court, qui pense, qui oriente, qui respire le football. Problème ? Liverpool l’a bien compris et n’a aucune envie de faire cadeau de son joyau. Il faudra mettre au moins 100 millions d’euros sur la table pour espérer commencer une discussion. Et encore, sans garantie.
Enzo Fernández : l'ex de Benfica devenu roi de Chelsea. Lui, il a déjà soulevé la Coupe du Monde des Clubs – ce que Madrid aurait aimé faire – et son prix a explosé avec. Les Blues ? Ils verrouillent. On parle d’une somme flirtant avec les 130 millions d’euros pour espérer l’enlever de Stamford Bridge.
Nicolo Barella : plus accessible, enfin façon de parler. Pilier de l’Inter Milan, véritable machine à relances et à pressing, il est estimé à 75 millions d’euros. Si l’Italien est séduit par les projecteurs du Bernabéu, encore faut-il que l’Inter accepte de le laisser filer.
Le Real va devoir casser la tirelire… ou revoir ses rêves
Trois milieux de rêve, trois murs de billets à escalader. L’équation est simple : si le Real veut donner à Xabi Alonso les clés d’un milieu de terrain de galactiques, il va falloir s’asseoir sur les principes économiques et assumer des folies financières.
Ce mercato s’annonce donc comme une course contre la montre… et contre les zéros. Mais au pays des étoiles, il faut parfois viser la lune pour ne pas atterrir dans le néant.