La bourde de la Bundesliga qui a fait exploser le live Sky

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L’interview qui a viré au gag en Bundesliga


L’interview qui a viré au gag en Bundesliga


Il y a des soirs de football où l’on retient un but splendide, une action de classe ou une ambiance de folie dans le stade. Mais samedi dernier en Bundesliga, ce ne sont ni les quatre buts de Francfort ni la défaite de Brême qui ont marqué les esprits. Non, le vrai moment culte est venu… du micro d’une journaliste.


La scène se déroule après le coup de sifflet final. L’Eintracht Francfort vient d’infliger un sévère 4-1 au Werder Brême. Comme souvent en Allemagne, les caméras de Sky Sport se précipitent sur les acteurs du match pour recueillir leurs impressions. Tout semble classique, jusqu’au moment où Katharina Kleinfeldt, journaliste sportive, s’avance pour interroger le capitaine du Werder, Marco Friedl.


Problème : Friedl n’a plus son maillot vert habituel de Brême. Quelques minutes plus tôt, il l’a échangé avec son ancien coéquipier Michael Zetterer, aujourd’hui à Francfort. Le joueur porte donc le maillot de l’Eintracht au moment de l’interview.


Et c’est là que tout bascule.


Une confusion devenue virale


En voyant Friedl avec son maillot de Francfort, la journaliste perd ses repères. Elle le prend pour un joueur de l’Eintracht et lui demande, toute sourire :

« Alors, heureux de ces trois points ? »


Silence, puis réponse culte de Friedl :

« Je suis joueur du Werder Brême… et j’ai perdu. »


Un moment de télévision d’une awkwardness absolue. La caméra filme un Friedl un peu gêné, mais poli. La journaliste, elle, réalise immédiatement son erreur. Elle s’excuse en direct, lâche un « C’est ma faute, désolée », avant de proposer de « reprendre l’interview depuis le début ». Les deux se serrent la main et l’entretien peut continuer normalement.


Sauf que… Internet n’oublie jamais. Et la séquence, largement diffusée sur les réseaux sociaux, est devenue instantanément virale.


Katharina Kleinfeldt, fair-play dans l’erreur


Le lendemain, la journaliste s’est exprimée auprès de l’agence de presse dpa. Elle a reconnu une erreur « embarrassante » qui l’a beaucoup contrariée. Elle a toutefois relativisé, espérant que Marco Friedl puisse en rire avec un peu de recul :

« J’espère qu’avec quelques jours de distance, Marco pourra sourire de cette situation. »


Elle a aussi expliqué les raisons de sa confusion : avant le match, elle avait déjà interviewé Friedl à l’arrivée du bus. Après la rencontre, le voir en maillot de Francfort a suffi à la tromper, le temps de quelques secondes fatales.


Un moment qui, pour n’importe quel journaliste, aurait pu être un cauchemar… mais qui restera dans l’histoire comme une scène culte.


Quand le foot dépasse le terrain


Ce qu’on retiendra, au fond, ce n’est pas seulement une bourde journalistique. C’est un parfait exemple de ce que le football produit de plus savoureux : des instants imprévus, où la tension d’un match laisse place à un éclat de rire général.


Les fans sur les réseaux ne s’y sont pas trompés. Certains ont salué la répartie glaciale de Friedl, d’autres se sont moqués gentiment de la confusion, et beaucoup ont vu dans ce moment un « résumé parfait » de la saison compliquée de Brême.


Car oui, perdre 4-1 et devoir en plus corriger un journaliste persuadé que vous jouez pour l’équipe adverse… c’est une double peine dont seul le football peut avoir le secret.


La Bundesliga, toujours aussi généreuse en séquences cultes


Ce n’est pas la première fois que la Bundesliga nous offre un moment insolite qui dépasse le cadre du jeu. Entre les mascottes qui dérapent, les micros qui captent des dialogues savoureux et les entraîneurs qui se lâchent, le championnat allemand a le chic pour produire des pépites télévisées.


Cette fois, la star involontaire s’appelle Marco Friedl. Et son « Je suis joueur du Werder… et j’ai perdu » est déjà entré dans la légende des petites phrases cultes du foot.


Une leçon de légèreté


Au final, cette histoire rappelle une chose : même dans un environnement ultra-professionnel comme le football moderne, l’imprévu n’est jamais loin. Une erreur, un malentendu, un échange de maillots mal interprété… et voilà une séquence anodine qui se transforme en buzz mondial.


Et si Katharina Kleinfeldt a vécu un moment de solitude, elle peut au moins se consoler avec une certitude : grâce à elle, ce match Francfort – Brême restera dans les mémoires, bien au-delà du simple score.

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