
Quand le Real Madrid a craqué pour Vitinha... mais s’est fait recaler par Paris !
Dans le monde du football, les retournements de veste ne sont pas rares. Mais celui-là mérite d’entrer dans les annales. Vitinha, le milieu de terrain longtemps moqué pour son gabarit de lycéen et son style de jeu trop académique, est devenu une machine à faire tourner la tête des plus grands clubs d'Europe. À tel point que le Real Madrid – oui, le Real, celui aux 14 Ligues des champions – a sérieusement songé à lui faire les yeux doux… avec un portefeuille bien garni à la main.
Vitinha, de "qui ça ?" à "wow !"
Arrivé à Paris dans l’indifférence quasi générale, l’ex-joueur du FC Porto n’a pas mis tout le monde d’accord lors de sa première saison. Trop effacé, pas assez costaud, pas assez décisif… bref, la critique française ne lui a pas fait de cadeaux. Mais depuis, l’élève Vitinha est devenu le professeur Vitinha. Moteur du milieu parisien, chef d’orchestre des grandes soirées, le numéro 17 s’est imposé comme un pion essentiel du système de Luis Enrique.
Et son récital en Ligue des Champions, ponctué d’un chef-d’œuvre contre le Real Madrid en demi-finale de Coupe du monde des clubs (oui, ce 4-0 qui a fait trembler l’Espagne), a définitivement changé la donne. Résultat ? Florentino Pérez a sorti la calculette. Et pas pour compter ses titres.
Madrid prêt à lâcher le pactole
Selon le très sérieux média espagnol AS, les dirigeants madrilènes ont longuement discuté de Vitinha en coulisses. Le verdict ? Un budget de 100 millions d’euros était prêt à être dégainé pour faire du Portugais la nouvelle perle de la Maison Blanche. Un montant qui en dit long sur l’estime que le club merengue lui porte. Spoiler : ça ne s’est pas fait.
Pourquoi ? Parce qu’à Paris, on a vite fermé la porte à double tour. Luis Enrique, amoureux du joueur, a été catégorique : "Vitinha, c’est non négociable." Le PSG, sur la même longueur d’onde, n’a même pas pris la peine de répondre aux murmures venus d’Espagne.
Une histoire d’amour à sens unique
Le Real Madrid, qui pensait peut-être rééditer le coup Camavinga ou Bellingham, s’est heurté à un mur. Et pas n’importe lequel : celui du milieu parisien redevenu infranchissable, avec Vitinha en guide de chantier. Entre maîtrise technique, volume de jeu XXL et capacité à changer le rythme d’un match d’un simple contrôle, le Portugais coche toutes les cases du joueur moderne.
C’est simple : il est devenu l’âme du PSG version 2025, celui qui a enfin soulevé la fameuse Coupe aux grandes oreilles tant attendue au Parc des Princes. Alors quand on vient frapper à la porte, surtout avec des intentions de déménagement, on se heurte à un veto sans appel.
Le PSG tient son patron au milieu
Aujourd’hui, plus personne ne rigole quand on évoque Vitinha. Encore moins les adversaires. À seulement 25 ans, il s’impose comme l’un des milieux les plus complets du continent, capable de briller autant contre Clermont que contre Manchester City. Et si le Real Madrid a tenté sa chance, c’est bien parce qu’il n’y a pas 15 joueurs de ce calibre sur le marché.
Mais Paris n’a pas seulement trouvé un joueur de classe mondiale. Il a trouvé un leader. Un patron silencieux, mais redoutable. Et ça, ça n’a pas de prix. Même pas 100 millions.