Ruben Amorim, condamné avant la sentence ?
À Old Trafford, on ne sait jamais vraiment si un entraîneur est encore en place... ou déjà en train de vider son bureau dans un sac plastique Tesco. Ruben Amorim en fait actuellement l’amère expérience.
Après une élimination indigne contre Grimsby Town (oui, une D4 anglaise, ça existe encore), le Portugais a enchaîné avec une humiliation en derby : un 3-0 sec, propre, sans bavure, administré par Manchester City. Résultat : les supporters de United oscillent désormais entre la colère et la nostalgie de Ferguson, tandis que la direction pense déjà au futur… sans Amorim.
Le prochain match comme ultime jugement ?
Le calendrier est cruel : Chelsea débarque à Old Trafford, et ce choc pourrait ressembler à un dernier repas avant exécution. Si les Red Devils trébuchent encore, Amorim pourrait bien rejoindre la longue liste des entraîneurs broyés par le siège brûlant de Manchester United.
La loterie des successeurs : qui pour s’asseoir sur la chaise électrique ?
Les tabloïds anglais (toujours subtils, comme on les connaît) s’en donnent à cœur joie : Zidane, Mourinho, Xavi, Emery… Chacun a eu son petit quart d’heure de rumeur. Mais selon le Daily Mirror, la short-list sérieuse compterait cinq noms bien distincts :
Mauricio Pochettino, ex du PSG, actuellement sélectionneur des États-Unis, l’éternel presque-gagnant.
Gareth Southgate, ancien guide de l’Angleterre, toujours impeccable en costume mais moins en tactique.
Marco Silva, le magicien de Fulham, apprécié pour son sens du jeu et sa discrétion.
Andoni Iraola, en pleine expérience survie à Bournemouth – le hipster du banc.
Oliver Glasner, actuellement à Crystal Palace, méthode austro-allemande garantie.
Ces profils variés offrent à United l’embarras du choix : un sélectionneur glamour, un bâtisseur discret, ou un coach qui aime souffrir avec des effectifs limités.
Sir Jim Ratcliffe bientôt à découvert ?
Car choisir, c’est aussi payer. Pour virer Ruben Amorim, Manchester United devra déjà allonger un beau chèque. Ajouter à cela le prix d’un nouveau technicien à séduire (avec un salaire XXL et la promesse de recruter autre chose que des milieux fantômes), et le projet Ratcliffe pourrait vite ressembler à un gouffre financier. Mais à Manchester, le luxe est une vieille habitude.
En résumé, Ruben Amorim est assis sur une chaise musicale qui tourne de plus en plus vite. Et pendant que les supporters espèrent un magicien, Manchester United pourrait bien bricoler avec… Pochettino. Allez, sortez le popcorn.