
Trump s’invite dans l’organisation du Mondial 2026
Aux États-Unis, le football s’apprête à connaître un été historique avec l’accueil de la Coupe du monde 2026. Mais avant même le coup d’envoi, l’événement s’invite déjà… à la Maison-Blanche. Lors d’une rencontre avec des journalistes, Donald Trump a sorti une déclaration qui fait beaucoup parler : selon lui, certains matchs pourraient être déplacés si la sécurité n’est pas garantie dans certaines villes hôtes.
Toujours dans son style bien connu, l’ancien président n’a pas mâché ses mots. Il a pointé du doigt des villes dirigées par ce qu’il appelle des « extrémistes de gauche », accusés de mal gérer la sécurité. Et dans son viseur, on retrouve… Chicago. Problème : la ville n’accueillera même pas de match du Mondial 2026. On est déjà dans un scénario où la politique dépasse le terrain.
Une Coupe du monde sous surveillance
Trump n’en est pas resté là. Depuis le Bureau ovale, il a martelé que si une ville présentait un risque pour les joueurs et les supporters, il n’hésiterait pas à interdire les matchs sur place et à les déplacer ailleurs. Une sortie qui a évidemment semé le doute sur la bonne tenue du tournoi. Après tout, on parle d’un événement planétaire, avec des millions de spectateurs, de fans en voyage et des enjeux financiers colossaux.
Et pour donner du poids à ses paroles, Trump a même assuré qu’il endosserait personnellement la responsabilité de l’organisation, affirmant avoir l’aval de Gianni Infantino, le patron de la FIFA. On imagine la scène : entre deux réunions sur la politique intérieure, l’ancien président supervisant le calendrier des matchs et décidant si Griezmann pourra célébrer façon Fortnite au SoFI Stadium de Los Angeles… ou pas.
Entre foot et politique, un Mondial sous tension
Cette prise de parole illustre une fois de plus l’intersection explosive entre sport et politique. Le Mondial 2026 devait être une grande fête du football, partagée entre les États-Unis, le Mexique et le Canada. Mais les déclarations de Trump rappellent que rien n’est jamais simple quand il s’agit de sécurité nationale et de stratégie politique.
Pour les fans, cette incertitude peut donner un goût étrange : et si le match que vous aviez prévu de suivre en tribune se retrouvait déplacé à l’autre bout du pays pour des raisons politiques ? On en viendrait presque à imaginer les joueurs vérifier leur destination sur Google Maps avant chaque coup d’envoi.
President Donald Trump has suggested certain cities may no longer host games at the 2026 World Cup if his administration deems them as too dangerous. pic.twitter.com/sK7AewSIZb
— Sky Sports News (@SkySportsNews) September 26, 2025
Vers un Mondial inédit ?
Alors que les préparatifs avancent, une chose est certaine : le Mondial 2026 sera scruté à la loupe, pas seulement pour ses buts et ses stars, mais aussi pour ses coulisses politiques. La Coupe du monde n’a pas encore commencé, et elle est déjà au cœur d’un bras de fer entre sécurité, organisation et communication présidentielle.
Une chose est sûre : si Donald Trump s’improvise organisateur en chef, le Mondial 2026 risque bien d’être aussi imprévisible sur le terrain… qu’en dehors.