Du ballon rond au sprint olympique ?
Certains sportifs ont plus d’une corde à leur arc. Remco Evenepoel, par exemple, a troqué ses crampons contre un vélo pour devenir champion du monde et olympique. Et si l’histoire se répétait avec Mykhaïlo Mudryk ? Selon Marca, l’ailier ukrainien songerait sérieusement à se lancer dans l’athlétisme, avec en ligne de mire les Jeux Olympiques de Los Angeles 2028. Une reconversion improbable… mais pas totalement délirante.
Une suspension qui change tout
Recruté par Chelsea pour 70 millions d’euros en 2023, Mudryk n’a pas eu le temps de justifier son prix. En décembre 2024, un contrôle positif au Meldonium est venu briser son élan. Résultat : suspension immédiate, avec une possible mise à l’écart de quatre ans, selon ce que décidera le Tribunal arbitral du sport.
Coincé avec un contrat jusqu’en 2031 (!!!), le joueur se retrouve dans une situation absurde : payé mais interdit de jouer. Alors, pour combler le vide, il s’entraîne désormais à développer son arme principale : la vitesse.
Des chronos qui font parler
On le savait rapide balle au pied. Mais Mudryk a franchi un cap : en Premier League, il a déjà été flashé à 36,67 km/h. À titre de comparaison, Noah Lyles, champion olympique du 100 m à Paris 2024, a atteint 43,6 km/h sur son sprint doré. L’écart reste énorme, mais l’Ukrainien semble déterminé à explorer cette voie. Son rêve ? Tenter une qualification olympique sur le 100 m ou le 200 m.
Une option insolite : les Enhanced Games
Et si Los Angeles ne l’accueillait pas ? Mudryk a encore une alternative qui colle parfaitement à son dossier : les Enhanced Games, cette compétition futuriste où… le dopage est autorisé. Ironie du sort, l’ancien prodige de Chelsea pourrait y devenir une star.
L’histoire de Mudryk illustre à merveille la frontière ténue entre gloire, chute et reconversion. D’un contrat XXL à un destin incertain, son avenir ne se jouera peut-être plus sur la pelouse de Stamford Bridge… mais dans les starting-blocks d’un stade olympique.