À Liverpool, une recrue à 125M€ fait déjà trembler les tribunes

MED
By -
0
Florian Wirtz
Florian Wirtz


Une arrivée en fanfare qui vire au fiasco


L’été dernier, Liverpool a sorti le carnet de chèques pour frapper un grand coup sur le marché des transferts. L’heureux élu ? Florian Wirtz, le joyau du Bayer Leverkusen, annoncé comme l’un des futurs rois du football européen. Prix du bijou : 125 millions d’euros, rien que ça. De quoi faire tourner les têtes et enflammer les supporters. Mais après quelques semaines passées en Angleterre, la réalité ressemble plus à une mauvaise sitcom qu’à un conte de fées.


L’étoile de Bundesliga en chute libre


Au Bayer, Wirtz régnait en maître. Dribbles, passes millimétrées, buts décisifs : tout lui réussissait. En Premier League, c’est tout l’inverse. Son unique éclair reste une passe décisive lors du Community Shield, un match finalement perdu par les Reds face à Crystal Palace. Depuis, c’est le néant. Pire encore, chaque sortie ressemble à un naufrage collectif et individuel.


Le derby de la Mersey contre Everton a marqué un tournant : 30 minutes de souffrance, puis une lente agonie de 74 minutes contre Crystal Palace en championnat, et pour finir, une prestation fantomatique en Ligue des champions face à Galatasaray. Autant dire que la presse anglaise s’est régalée, et que les critiques pleuvent sans retenue.


Carragher tire la sonnette d’alarme


Jamie Carragher, monument de Liverpool avec ses 737 matchs, n’a pas mâché ses mots. Selon lui, l’expérience Wirtz vire déjà à la catastrophe. « Liverpool ne joue pas au football, mais au basket », a-t-il lâché, visiblement excédé. Pour lui, l’équilibre de l’équipe est brisé et l’Allemand cristallise toutes les inquiétudes. Sa recommandation est sans détour : « Il faut qu’il quitte l’équipe pour l’instant. »


Carragher ne remet pas en cause le talent du joueur, mais son adaptation express. Arriver dans un championnat aussi exigeant que la Premier League demande du temps. Or, pour Liverpool, chaque match compte, et patience ne rime pas toujours avec résultats.


 

Une bombe à retardement pour Arne Slot ?


Le nouvel entraîneur des Reds, Arne Slot, se retrouve face à un casse-tête XXL. Comment redonner confiance à une recrue qui peine à trouver ses marques, alors que tout Anfield attend déjà un retour sur investissement ? Mettre Wirtz au frigo quelques matchs pourrait permettre de calmer la tempête, mais l’équation reste complexe : difficile d’assumer publiquement l’échec d’un transfert record après seulement quelques semaines.


Le temps ou la fin prématurée d’un rêve anglais ?


Florian Wirtz a encore l’âge et le talent pour inverser la tendance. Mais pour l’instant, son aventure anglaise ressemble davantage à une émission de télé-réalité où chaque erreur est scrutée à la loupe qu’à une success-story européenne. La Premier League est impitoyable : certains s’y adaptent instantanément, d’autres s’y brûlent les ailes.


Si le prodige allemand ne trouve pas rapidement la clé, il risque de devenir l’un de ces exemples que l’on cite dans les tops « pires transferts de l’histoire ». Et pour un joueur censé incarner l’avenir de Liverpool, ce serait un sacré gâchis.

Tags:

Enregistrer un commentaire

0Commentaires

Enregistrer un commentaire (0)