Henrikh Mkhitaryan n’a pas sa langue dans sa poche. Depuis la sortie de son livre, l’Arménien multiplie les révélations savoureuses sur ses anciens entraîneurs, comme s’il ouvrait les coulisses d’un vestiaire géant. Après José Mourinho, qu’il a gentiment taquiné dans un chapitre très commenté, le milieu de terrain de l’Inter Milan a choisi une autre légende du banc pour son dernier souvenir : Jürgen Klopp.
Invité du Festival dello Sport, en Italie, Mkhitaryan a replongé dans ses années Borussia Dortmund (2013–2016), époque cheveux gominés, pressing total et blagues allemandes à répétition. Et si tout le monde se souvient de son duo magique avec Aubameyang, lui a préféré se remémorer… une histoire de pari perdu et de billets jamais rendus.
Klopp, coach motivant… mais mauvais payeur ?
« Chaque fois que je voulais parler à Jürgen Klopp, il était toujours là, explique Mkhitaryan. Que ce soit pour discuter tactique, vie personnelle ou simples conseils, il trouvait toujours le temps. »
Un compliment sincère, avant la petite pique malicieuse : « D’ailleurs, il me doit encore 50 euros. »
Tout est parti d’un entraînement, d’un pari et d’un peu de malchance. Klopp, fidèle à son sens du défi, aurait lancé :
“Si tu marques sept buts dans cet exercice, je te donne 50 euros. Sinon, c’est toi qui paies.”
Un jeu simple… en théorie. Sauf que ce jour-là, le ballon refusait d’obéir à Mkhitaryan : un tir sur le poteau, un autre dans les nuages, puis le sifflet de Klopp. Fin du chrono. L’Arménien, fair-play, se dirige vers le vestiaire et règle sa dette. 50 euros envolés, sourire crispé.
Deux jours plus tard : la revanche parfaite
Le destin adore les scénarios bien écrits. Quarante-huit heures plus tard, Dortmund affronte Francfort. Score final : 2-1 pour les Jaune et Noir. Devinez qui marque les deux buts ?
Oui, Mkhitaryan, évidemment.
Et quand Klopp vient l’enlacer, l’ancien du Shakhtar ne rate pas sa réplique :
“Maintenant, rends-moi mes 50 euros !”
Un clin d’œil plein d’affection
Derrière la plaisanterie, on sent toute la complicité entre les deux hommes. Mkhitaryan n’a jamais caché son admiration pour Klopp, ce coach capable de motiver, de chambrer et de construire une famille avant une équipe. Le joueur a d’ailleurs précisé que malgré cette histoire de pari, il gardait « énormément de respect » pour l’entraîneur de Liverpool.
Alors oui, les 50 euros sont peut-être toujours dans la poche de Jürgen… mais le souvenir, lui, vaut bien plus cher.