
Le football espagnol vit décidément une drôle de saison… Entre une défense du Real Madrid en mode passoire XXL et un scandale judiciaire qui pourrait faire rougir un épisode de "Narcos", Raúl Asencio, jeune défenseur du club merengue, se retrouve dans un sacré pétrin. Et là, on ne parle plus de ses relances approximatives ou de ses placements douteux, mais bien d’une affaire qui dépasse largement les lignes du terrain.
Un avenir judiciaire plus flou que ses titularisations
Ce mercredi, le tribunal d'instruction de San Bartolomé de Tirajana, situé dans les îles Canaries — lieu de vacances pour certains, zone de tempête judiciaire pour d'autres — a confirmé l'ouverture d'une procédure pénale contre le joueur. Et ce n’est pas juste pour une embrouille sur le terrain… Non, là, c’est du très lourd, du très gênant, du très condamnable potentiellement.
Aux côtés d'Asencio, trois anciens camarades de jeu issus du Castilla (la réserve du Real Madrid), à savoir Andrés García, Ferrán Ruiz et Juan Rodríguez, sont également cités dans le dossier. L’accusation ? Avoir filmé en catimini des rapports intimes avec deux jeunes femmes, dont l’une était mineure au moment des faits (16 ans), en juin 2023. Tout cela, bien sûr, sans le moindre consentement.
Des charges graves, très graves
Malgré une tentative pour faire annuler les poursuites, Raúl Asencio s’est vu opposer un non ferme et définitif par la justice espagnole. Et ce n’est pas une petite tape sur les doigts qu’il risque. Les chefs d’accusation sont pour le moins effrayants :
Divulgation de secrets sans autorisation
Atteinte à la vie privée
Diffusion de vidéos à caractère sexuel sans consentement
Utilisation de mineurs à des fins pornographiques
Possession de contenus pédopornographiques
Un cocktail explosif qui pourrait bien mettre un terme à sa carrière avant même qu’elle ne commence vraiment. Car une chose est sûre : ce genre de feuilleton judiciaire ne se règle pas avec un simple carton rouge.
Du terrain à la cellule : la pente est raide
L'affaire fait grand bruit en Espagne, et dans la sphère footballistique, le nom d’Asencio est désormais cité plus souvent dans les tribunaux que sur les feuilles de match. Si certains ironisent déjà en imaginant des passes décisives à Benjamin Mendy dans une hypothétique équipe du FC Prison, la réalité est bien plus sombre. On parle ici de faits graves qui touchent à la dignité, à la vie privée et à la protection des mineurs.
En attendant que la justice tranche, le Real Madrid, de son côté, reste discret. Le club n’a pour l’instant pas officiellement réagi, préférant sans doute laisser le dossier se régler entre robes noires et cellules grises.
Une affaire judiciaire qui jette une ombre sur la Casa Blanca
Alors que la Maison Blanche madrilène peine déjà à rassurer ses supporters sur le niveau de sa défense centrale, voilà qu’un de ses jeunes espoirs se retrouve au cœur d’un scandale d’une toute autre dimension. Un procès se profile, et il pourrait bien s’écrire sans ballon rond, mais avec beaucoup de grilles, de barreaux… et d’articles de loi.
Rappelons que tout individu est présumé innocent jusqu’à ce que la justice en décide autrement. Mais s’il s’avère que les faits sont avérés, l’image du joueur — et celle du club — risquent de subir un tacle aussi violent qu’irréversible.