La Serie A reprend ses droits ce week-end, et comme toujours, la Juventus n’arrive jamais discrètement à la fête. Alors que tout le monde attendait surtout de voir comment les Bianconeri allaient entamer leur saison contre Parme le 24 août, c’est finalement leur nouveau troisième maillot qui a décidé de voler la vedette.
Un maillot qui sent bon le raisin
Adidas et la Juve ont visiblement décidé de faire trinquer les supporters cette saison. Oubliez les maillots futuristes ou les simples rayures revisitées : la nouvelle tunique s’inspire des vignobles piémontais, ces paysages classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Feuilles de vigne, branches stylisées et une petite touche d’élégance italienne viennent habiller ce maillot qui pourrait presque se porter lors d’une dégustation de Barolo.
Et pour les nostalgiques, le club a ressorti un emblème culte : le fameux zèbre, mascotte iconique de la Vieille Dame. Fini le logo minimaliste, retour aux racines avec un symbole qui parle aux anciens comme aux plus jeunes. Bref, un mélange de tradition et de modernité, pile dans l’ADN turinois.
Une saison 2024/25 en mode montagnes russes
L’an dernier, la Juventus a vécu une saison qui ressemblait à un match où l’arbitre oublie son sifflet : des hauts, des bas, mais au final une quatrième place décrochée à l’arrachée. Ce billet pour la Ligue des champions 2025/26 a été signé par un homme : Igor Tudor. Arrivé en pompier de service après le départ de Thiago Motta, l’ancien Marseillais a su remettre un peu d’ordre dans la maison bianconera.
Igor Tudor, l’ex-adjoint devenu patron
Souvenez-vous : en 2020/21, Tudor n’était encore “que” l’adjoint à Turin. Quatre ans plus tard, il a enfilé le costume de numéro un. Et visiblement, la greffe a pris. En mars dernier, quand la Juve a remercié Motta, beaucoup doutaient du Croate. Mais après une fin de saison solide, la direction n’a pas hésité à lui confier les clés du projet.
Résultat : pour la première fois, Igor Tudor va pouvoir vivre une saison pleine à la tête de la Vieille Dame. Un peu comme un vigneron qui a enfin le temps de s’occuper de toute la récolte, de la taille des ceps à la mise en bouteille.
Entre ambitions et traditions
La Juventus aborde donc 2025/26 avec deux ingrédients forts : un maillot qui fait honneur à ses racines piémontaises et un entraîneur qui veut imposer son style sans renier l’identité du club. Loin des strass et paillettes, mais avec une idée simple : construire une équipe solide, capable de rivaliser à la fois en Serie A et en Ligue des champions.
Et si finalement, ce maillot “viticole” portait bonheur ? Après tout, on dit bien que le bon vin se bonifie avec le temps. Reste à voir si la Juventus version Tudor aura le même destin.