Quand Lionel Messi rate l’immanquable : une panenka envolée et un Inter Miami en naufrage

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Lionel Messi rate une panenka avec l'Inter Miami


La Pulga, soudain minuscule


On a beau avoir soulevé huit Ballons d’Or, illuminé des finales de Coupe du monde et fait trembler toutes les défenses d’Europe, il arrive parfois que le football décide de remettre les compteurs à zéro. Dans la nuit de samedi à dimanche, Lionel Messi a prouvé, bien malgré lui, que même les dieux du ballon rond peuvent trébucher… sur une simple panenka.


32e minute, Inter Miami obtient un penalty. Le stade retient son souffle. Messi s’avance, choisit l’option “classe internationale” : une panenka, histoire de rappeler que lui joue un autre sport. Sauf que le gardien croate Kristijan Kahlina, formé au Dinamo Zagreb, ne bouge presque pas. Résultat ? Le ballon atterrit tranquillement dans ses gants, comme un cadeau mal emballé. Score : 0-0. Et une Pulga qui baisse la tête.


De la magie au naufrage


On connaît la suite. Un penalty raté n’est jamais anodin, surtout quand il vient de Messi. Au lieu d’un match basculant en faveur de Miami, c’est Charlotte qui s’enflamme. L’ailier israélien Idan Toklomati, sûrement inspiré par la maladresse du numéro 10 argentin, claque un triplé et envoie son équipe s’imposer 3-0. Une correction nette, qui laisse l’Inter Miami groggy et son génie argentin en pleine introspection.


La MLS protège son joyau


Ce qui est encore plus savoureux, c’est la réaction officielle de la ligue. Quand la MLS publie la vidéo du penalty raté, elle évite soigneusement de mentionner le nom de Messi. Comme si écrire “Messi a raté” était une hérésie, une insulte au marketing. L’aura du champion est telle que ses erreurs sont presque… censurées. On imagine déjà les community managers en panique : “On met son nom ou pas ? Non, impossible, c’est interdit par la FIFA des réseaux sociaux !”


 

Une rareté signée Messi


Il faut dire que l’événement est exceptionnel. Le dernier penalty raté par Messi remontait au 30 novembre 2022, lors d’Argentine–Pologne au Mondial au Qatar. À l’époque, c’est Wojciech Szczęsny qui avait dégoûté la Pulga d’une parade magistrale. Mais l’histoire s’était bien finie : Messi et l’Argentine avaient décroché le titre suprême quelques semaines plus tard.


À Charlotte, en revanche, pas de coupe à soulever derrière. Juste une panenka manquée et un retour sur Terre pour un joueur que l’on croyait intouchable.


Quand les légendes rappellent qu’elles sont humaines


Messi restera Messi, ce joueur capable de transformer un simple ballon en œuvre d’art. Mais ce week-end, il a offert au public une autre leçon : celle de l’humilité. Même les plus grands connaissent leurs jours sans. Et paradoxalement, c’est aussi pour ça qu’on les aime : parce qu’ils nous montrent qu’ils ne sont pas des machines, mais des hommes capables de rater… même une panenka.

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