Quand le derby de Manchester traverse le Bosphore : Onana et Ederson rejouent leur duel en Turquie

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Onana


Le derby de Manchester… version kebab et raki


Oubliez Old Trafford, laissez tomber l’Etihad : le derby de Manchester a trouvé un nouveau décor, bien loin de la pluie anglaise. C’est au cœur d’Istanbul que la rivalité entre Manchester United et City s’est glissée incognito. Non, ce n’était pas un remake sponsorisé par Netflix, mais bien un choc de Süper Lig : Fenerbahçe – Trabzonspor. Et devinez qui étaient les deux gardiens alignés pour leurs débuts ? Andre Onana, fraîchement débarqué chez Trabzonspor, et Ederson, nouveau dernier rempart du Fener. Manchester s’exporte, et même en Turquie, ça donne du spectacle.


Onana, moqué à Manchester, héros malgré lui à Trabzonspor


Ironie du sort : Andre Onana, souvent pointé du doigt à Manchester United pour ses boulettes et ses relances risquées, a été élu homme du match dès sa première sortie sous ses nouvelles couleurs. Face au géant Fenerbahçe, il a sorti huit parades décisives. Huit ! Comme pour dire aux supporters des Red Devils : « Vous vouliez me virer ? Eh bien regardez ça ! »


Le hic, c’est que malgré sa performance, Trabzonspor s’est incliné 1-0. Autrement dit, Onana a eu droit au trophée du meilleur joueur… mais sans la victoire. Un peu comme recevoir une médaille pour avoir perdu un bras de fer contre Hulk : ça flatte l’ego, mais ça ne change pas le résultat.


 

Pendant ce temps-là, à Manchester… la maison brûle


Pendant que les Turcs vibraient au rythme d’un derby importé, Manchester United, de son côté, s’enfonçait un peu plus dans la crise. Les cages mancuniennes ressemblent toujours à une auberge espagnole : Bayindir est jugé trop tendre, Lammens vient à peine d’arriver, et personne ne parvient à s’imposer comme véritable patron. Résultat : les Red Devils ont un trou béant dans leur dernier rempart. Et voir Onana briller ailleurs, même par défaut, n’aide pas à calmer la frustration des fans.


Un contraste plus symbolique qu’héroïque


Soyons clairs : Onana n’a pas sorti le match de sa vie. Il n’a pas sauvé trois penalties d’affilée ni arrêté une frappe de 200 km/h avec son genou gauche. Non. Mais ses arrêts basiques, propres et efficaces, suffisent à souligner l’écart entre ce qu’il a montré en Turquie et ce que Manchester vit encore en Premier League.


C’est un symbole, une piqûre de rappel : parfois, changer de décor suffit pour retrouver un peu de lumière.


Moralité footballistique


Le derby de Manchester ne se joue plus seulement en Angleterre : il s’invite désormais sur les bords du Bosphore. Onana et Ederson ont montré que leurs trajectoires pouvaient continuer à s’entrecroiser, même loin de l’Etihad et d’Old Trafford.

Et pendant que les fans de Trabzonspor découvrent un gardien qui arrête enfin des ballons, les supporters de Manchester United se posent une question existentielle : et si, au fond, le problème n’était pas Onana… mais le chaos général qui règne chez les Red Devils ?

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