
Pendant que tout le monde imaginait Martin Zubimendi en train de s’habituer au climat doux de Madrid et à la rigueur tactique d’Ancelotti, le principal intéressé, lui, préparait en douce un déménagement direction… la pluie fine d’Angleterre et les chasubles rouges d’Arsenal. Oui, vous avez bien lu : le milieu basque de la Real Sociedad, qu’on voyait déjà enchaîner les passes laser au Bernabéu, va finalement poser ses valises de l’autre côté de la Manche.
Zubimendi, l’homme qui a dit « non » au Real pour dire « yes » à Arsenal
Âgé de 26 ans, Martin Zubimendi est ce genre de joueur qui ne fait pas beaucoup de bruit mais qui transforme un milieu de terrain en centrale électrique. Formé à la Real Sociedad, où il a tout appris – du pressing haut au dégagement propre sous pression –, le numéro 4 s’apprête à quitter le confort du Pays basque pour goûter aux joies du football anglais, ses pelouses humides et ses chocs musclés du samedi après-midi.
Alors qu’on le pensait destiné à revêtir la tunique blanche du Real Madrid, l’international espagnol aurait finalement donné son feu vert à Arsenal, séduit par le projet londonien mené par un certain Mikel Arteta. Selon le toujours très bien informé Fabrizio Romano, les Gunners sont prêts à dégainer les 60 millions d’euros de la clause libératoire pour sécuriser le deal. Une belle somme pour un joueur qui coche toutes les cases du parfait métronome de Premier League.
Objectif : remplacer Partey… et apporter la Zubi-Touch
Ce transfert n’est pas seulement un joli coup pour les fans de Football Manager. C’est aussi un vrai mouvement stratégique du côté d’Arsenal, où l’on prépare activement la succession de Thomas Partey. Le Ghanéen, souvent blessé et en fin de cycle, ne devrait pas prolonger l’aventure à l’Emirates. Il laisse donc la place à un Zubimendi affûté, précis, et surtout parfaitement compatible avec la philosophie de jeu d’Arteta : contrôle, intensité, et relances chirurgicales.
Des retrouvailles qui font plaisir
Cerise sur le pudding : Martin retrouvera à Londres un visage familier en la personne de Mikel Merino, lui aussi ancien cadre de la Real Sociedad. Une petite touche basque dans le brouhaha londonien, qui pourrait bien faciliter l’adaptation de Zubimendi aux rigueurs du championnat anglais. Quand le passé rencontre le présent dans un vestiaire londonien, ça sent bon la complicité retrouvée et les automatismes instantanés.
Conclusion ? Zubimendi ne jouera pas à Madrid, mais il jouera gros. Arsenal, de son côté, ne recrute pas seulement un joueur, mais un cerveau du milieu de terrain. Et si les supporters du Real Madrid se sentent un peu floués, ceux des Gunners peuvent déjà se frotter les mains : le maestro basque arrive, et il n’a pas traversé la Manche pour faire du tourisme.