Ça chauffe à Madrid : un ancien de la maison prêt à revenir par la grande porte

Ghnitcha
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Xabi Alonso

 

On dirait bien que le Real Madrid a décidé de faire sauter la banque… mais pas pour n’importe qui. Depuis qu’un certain Xabi Alonso a pris les commandes du vaisseau merengue, la Casa Blanca s’active dans tous les couloirs du mercato. Et surtout celui de gauche. Oui, celui où il faut courir sans arrêt, défendre comme un gladiateur et attaquer comme une flèche : le poste de piston gauche. Et visiblement, le profil idéal a été repéré, pisté, validé et presque emballé.

Un chantier nommé "côté gauche" dans le plan Alonso


Xabi Alonso n’est pas du genre à venir s’asseoir sur un banc royal sans carnet de notes. Dès son arrivée, il a sorti son tableau tactique façon chef d’orchestre et annoncé la couleur : on ne va pas bricoler, on va construire. Et pour construire, il lui faut des briques solides sur les côtés. Le Basque, adepte du 3-4-2-1 façon "football de demain", cherche un joueur capable de sprinter dans un couloir pendant 90 minutes, de tacler comme un bûcheron finlandais, tout en déposant des centres au millimètre comme un pizzaiolo napolitain.

Et c’est là qu’entre en scène un ancien pensionnaire de La Fabrica : Álvaro Carreras. Parti chercher la lumière au Portugal, le latéral espagnol a littéralement flambé sous les couleurs du Benfica Lisbonne. Une saison pleine de courses folles, de tacles bien sentis et de montées rageuses : assez pour donner des idées à Madrid.

Un retour aux sources doré sur contrat


Selon le très bien informé Eduardo Inda (le gars qui a plus de scoops qu’une marque de crème glacée), le Real Madrid aurait tout verrouillé avec Carreras. Accord total avec le joueur, 5 saisons pour poser ses valises au Bernabéu, et un salaire pas piqué des hannetons : 7 millions d’euros par an, brut s’il vous plaît. Pas mal pour un joueur qui, il n’y a pas si longtemps, essayait juste de se faire une place en équipe première.

Mais comme souvent dans les contes modernes du football, l’histoire se heurte à un petit caillou portugais : Benfica ne veut pas que le Real règle l’addition en plusieurs fois, comme une pizza à crédit. Lisbonne veut son chèque tout de suite, bien dodu, bien signé. Les négociations coincent donc un peu sur le mode de paiement, mais pas sur la volonté des parties.

Carreras, futur piston galactique ?


Si tout se déroule comme prévu – c’est-à-dire si le Real Madrid accepte de sortir le chéquier en une seule fois sans faire durer le suspense – Álvaro Carreras deviendra officiellement la première brique du mur version Xabi Alonso. Et pas n’importe quelle brique : une fusée à crampons, formée à la maison, partie en Erasmus à Lisbonne et de retour pour tout casser.

En résumé, on tient là une belle opération qui coche toutes les cases : retour au bercail, joueur compatible 100% avec la tactique du coach, contrat longue durée, et bonus fidélité pour les supporters madrilènes nostalgiques des pur produits de La Fabrica.

Le mercato merengue ne fait peut-être que commencer, mais une chose est sûre : quand Xabi Alonso veut un joueur, il ne fait pas semblant. Et Álvaro Carreras, lui, est prêt à enfiler le maillot blanc pour cavaler à toute vitesse sur l’autoroute du succès.

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