Au Real Madrid, on a l’habitude des galactiques, des chevauchées fantastiques et des buts à la pelle. Mais cette fois-ci, c’est un roi un peu cabossé qui trône au centre du terrain : Jude Bellingham. L’élégant milieu de terrain anglais a encore frappé lors du match contre Pachuca (victoire 3-1 des Merengues), mais derrière le sourire et les dribbles se cache un petit secret : son épaule fait des siennes depuis bien trop longtemps.
Une épaule rebelle qui lui mène la vie dure
Imaginez un guerrier médiéval qui part au combat avec une armure bancale : voilà Jude, depuis près de deux ans, obligé de composer avec une épaule qui craque plus souvent qu’un vieux parquet. Blessé initialement en novembre 2023 contre le Rayo Vallecano (merci la Liga pour les matchs musclés), il a dû faire copain-copain avec une attelle qui ne le quitte plus depuis. Une attelle qu’il porte comme certains portent une montre de luxe : toujours avec style, mais à contrecœur.
"Je perds patience… et des kilos"
Interrogé après la rencontre, le natif de Stourbridge n’a pas mâché ses mots : « Je transpire comme un marathonien en plein désert, je perds du poids et de la patience. J’en ai ras-le-bol, j’ai juste envie que ça s’arrête. » Voilà qui est dit. Un petit message d’amour pour son épaule, mais aussi une déclaration d’intention : après la Coupe du monde des clubs, opération chirurgicale programmée. Le rendez-vous est pris, scalpels affûtés.
Le staff médical du Real, version Avengers
Heureusement, dans sa galère, Jude peut compter sur un commando d’élite : les kinés et médecins du Real, qu’il a salués comme des super-héros en blouse blanche. « Ils ont été formidables », a-t-il lancé, probablement en leur promettant des places VIP pour son premier match post-opération.
Coup dur pour le début de saison ?
Côté coulisses, ça s’active déjà. Si tout se passe comme prévu, Bellingham devrait manquer environ trois mois de compétition. Résultat : adieu les matchs amicaux estivaux et les premières journées de championnat. Une tuile de plus pour le Real, qui devra bricoler son milieu de terrain sans son maestro pendant un bon moment.
Une couronne un peu de travers, mais toujours sur la tête
Malgré tout, Jude Bellingham continue d’éblouir sur le terrain, même avec une épaule en grève. Roi du bloc, prince du pressing, il prouve que même les héros fatigués peuvent écrire les plus belles pages du football. Et avec une opération en vue, c’est un Bellingham tout neuf qui reviendra pour faire trembler l’Europe.
Allez Jude, encore un effort… et après, direction la table d’opération. Mais avec toi, même l’anesthésie générale doit hésiter à endormir un joueur aussi réveillé.